En Haïti, 8 écoles sur 10 sont des écoles privées où le prix de la scolarité est inenvisageable pour les familles démunies. Aux faillites économiques et politiques, aux conditions climatiques extrêmes, s’ajoutent la crise sanitaire et une violence sociale qui paupérisent des milliers d’enfants.
Dans un abri de fortune, au sein du plus grand bidonville de Port-au-Prince, une petite fille de 9 ans, assise sur un parpaing, tente de déchiffrer les lettres d’un vieux morceau de journal. Ni électricité, ni eau potable, quelques tôles et des planches pour abriter la seule pièce commune… Masha essaie toute seule d’apprendre à lire…
Récemment, un gang armé a pris le contrôle du bidonville : la plupart des voisins ont déménagé, mais les parents de Masha, sans travail, n’ont pas les moyens de scolariser leur propre fille.
« Je voudrais tant que Masha puisse lire, compter, apprendre ses leçons et aller à l’école ! Je ne veux pas qu’elle grandisse comme moi dans la rue ! » nous confie sa maman, devant les grilles de notre école FWAL.
Située à Tabarre, l’école FWAL est une bénédiction pour 900 enfants dont les familles sont trop pauvres pour leur payer des études. Ici, l’enseignement est gratuit de l’école maternelle jusqu’au collège. Chaque jour, à 12h30 précises, les élèves sont réunis dans la grande cantine de l’école. Pour la majorité des enfants, comme Masha, ce repas sera le seul de toute la journée !
En savoir plus sur nos écoles
Aujourd’hui, Masha est devenue une jeune élève studieuse et fière de porter l’uniforme avec son écusson FWAL. Elle bénéficie également d’un soutien médical, de fournitures scolaires et cette année, pour la première fois de sa vie, elle a reçu un vrai cartable en cadeau de Noël.
Ainsi, jour après jour, le programme FWAL permet à de jeunes haïtiens de se construire un meilleur avenir. L’accès à l’éducation des enfants de familles démunies est et restera toujours notre priorité. Grâce à votre soutien, nos écoles dispensent une éducation de qualité aux enfants que nous accueillons.
Soutien l’éducation d’un enfant comme Masha ici