La population haïtienne n’a pas accès à des soins de santé décents. Que ce soit l’espérance de vie à la naissance, la mortalité infantile, ou encore le nombre de médecins et d’infrastructures de santé, les données en Haïti sont accablantes ! Il n’y a pas de sécurité sociale et les familles, pour la plupart très pauvres, doivent elles-mêmes payer les frais de santé. Les gens sont obligés de vendre leurs biens lorsqu’ils sont malades pour se payer des soins.
Actuellement, l’horrible situation socio-économique et politique ne fait que noircir le tableau et entrave encore plus la lutte quotidienne des Haïtiens dans leur quête pour survivre et rester en bonne santé. Le choléra, éradiqué en 2019, est réapparu l’année dernière car les programmes d’assainissement mis en place n’ont pas pu être maintenus.
Une population en souffrance
L’agriculture et le transport des marchandises et du carburant (principale source d’énergie pour les hôpitaux) sont perturbés par les barrages routiers et les activités des gangs sur les routes principales. La violence extrême a un impact désastreux sur la vie des Haïtiens. Les forces de police sont en infériorité numérique et ne sont pas suffisamment équipées. 40% de la population a besoin d’une aide humanitaire d’urgence en raison de l’insécurité alimentaire.
Mais de nombreux établissements de santé ne sont pas fonctionnels car ils ne peuvent pas s’adapter à la nouvelle situation économique et sécuritaire. Cela alourdit la charge de ceux qui restent ouverts. Pénurie de carburant, grave fuite des cerveaux, difficultés à entretenir le matériel médical et à reconstituer les stocks de médicaments, inflation… C’est l’urgence qui dicte nos mots !
L’Hôpital Saint-Damien poursuit sa mission malgré les difficultés
En effet, notre hôpital Saint-Damien est en proie à de terribles difficultés. Le seul établissement pédiatrique d’Haïti a de plus en plus de mal à fonctionner. L’explosion du coût de la vie empêche le paiement des charges, le renouvellement du matériel et l’entretien des équipements médicaux. La résurgence du choléra nous inquiète également au plus haut point : entre le premier et le second trimestre 2023, les cas ont augmenté de 67% !
Face aux maladies qui menacent la vie de nos enfants, aidez nos équipes de héros à maintenir l’accès aux soins pour les enfants d’Haïti !
Nous avons besoin d’aide pour assurer la continuité des soins intensifs et des services d’urgence et pour pouvoir nous approvisionner en matériel et en nourriture.
Pour nous aider, rejoignez notre équipe de héros : devenez parrain de l’Hôpital Saint-Damien !
Grâce à notre grande famille, des milliers d’enfants malades peuvent être soignés.
En Haïti, de nombreux enfants en situation de handicap sévère sont abandonnés à cause du manque d’infrastructures et de services adaptés.
Pour répondre à ce besoin, nous avons créé en 1993 un programme dédié au sein de Nos Petits Frères et Sœurs Haïti. Ce programme offre des soins adaptés et vise à réduire les abandons d’enfants en situation de handicap.
« Le travail de Nos Petits Frères et Sœurs en Haïti est unique dans le pays ! Cette organisation aide énormément de gens et j’espère qu’elle continuera pour toujours. Je suis ravie de pouvoir en faire partie. » – Finesse Fonfilus, coordinatrice de Sainte-Germaine, école et centre de thérapie spécialisés de Nos Petits Frères et Sœurs Haïti.
Un foyer adapté aux enfants en situation de handicap
La première structure inaugurée est notre foyer Sainte-Christine, situé à Kenscoff. Nos résidents y vivent avec des handicaps légers à lourds et reçoivent des cours et des thérapies adaptés à leurs besoins. Une équipe de soignants se relaie jour et nuit pour prendre soin des plus dépendants et assister les plus autonomes.
A Sainte-Christine, nous créons avant tout un sentiment de famille et d’amour parmi les résidents, le personnel et les autres enfants du foyer. Nous veillons aussi à ce que les résidents bénéficient d’un certain degré d’indépendance et aient une vie la plus normale possible. Certains enfants de Sainte-Christine ont même représenté Haïti aux Jeux olympiques spéciaux. Devenus adultes, certains travaillent maintenant à Sainte-Germaine en tant qu’assistants d’enseignement.
⇒ En 2023, Sainte-Christine a accueilli 57 enfants et jeunes en situation de handicap, dont 26 transférés de Saint-Simon (à Tabarre, près de la capitale) en raison de la situation sécuritaire chaotique.
En Haïti, Sainte-Germaine est l’une des rares écoles spécialisées pour enfants et adultes ayant des besoins spécifiques. Depuis 2008, cette école de la région de Port-au-Prince offre des soins comme la physiothérapie, la rééducation et l’orthophonie. Sainte-Germaine dispose de 9 salles de classe, une salle sensorielle, 5 salles de rééducation et une piscine pour la thérapie aquatique.
⇒ En 2023, Sainte-Germaine accueillait 129 enfants en situation de handicap pour leur scolarité, et 67 d’entre eux suivaient une thérapie régulière.
Un centre de thérapie ouvert à tous
Situé sur le même site que Sainte-Germaine, nous proposons à Saint-Gabriel une thérapie de réadaptation pour enfants et adultes atteints de troubles neurologiques. Après le tremblement de terre de 2010, la demande pour nos services a considérablement augmenté.
Sainte-Germaine offrait des thérapies aux victimes (adultes et enfants) tout en continuant à fournir des thérapies aux enfants de l’école. Face à cette augmentation, Saint-Gabriel a été inauguré en 2013. Cet établissement est maintenant l’aile thérapeutique de notre programme, traitant les enfants de l’école et les patients adultes atteints de troubles neurologiques, notamment après des accidents vasculaires cérébraux.
⇒ En 2023, 586 personnes ont bénéficié des services de Saint-Gabriel.
Un programme de formation adapté
Pour garantir un accompagnement de qualité, notre programme pour enfants en situation de handicap en Haïti inclut une formation pour les familles des bénéficiaires. Cette formation aide également à réduire le nombre d’abandons d’enfants en situation de handicap.
Le témoignage d’une maman
« Evens est mon seul enfant. Il est né avec un handicap. J’avais peur d’avoir d’autres enfants, par peur d’accoucher d’un nouvel enfant ayant des besoins spécifiques. Ma situation économique est précaire. Au fur et à mesure qu’il grandissait, j’ai réalisé qu’il n’était pas capable de parler et qu’il ne pouvait pas marcher. Je me suis rendue dans un premier centre médical, qui travaille avec des personnes en situation de handicap. Chaque fois qu’on m’a donné un rendez-vous, le médecin n’est pas venu. J’ai alors été référée à l’hôpital pédiatrique Saint-Damien.
Pendant notre séjour, nous avons été référés au centre de réadaptation et à l’établissement d’éducation Sainte-Germaine. Nous assistons au service de thérapie à Sainte-Germaine depuis 2011. Si Evens peut parler et marcher aujourd’hui, c’est grâce aux différents services offerts à Sainte-Germaine. J’en suis reconnaissante, Sainte-Germaine m’a aidé à sauver mon enfant. » – Viergénie, maman d’Evens
Un nouveau départ pour David : l’histoire d’un enfant et de son père en Haïti
David* est le seul enfant vivant de parents, sa sœur jumelle étant décédée lors de l’accouchement Quelques mois après sa naissance, le 4 octobre 2021, sa mère décède. Face à la situation, le père de David, Jean*, se sent démuni, il ne peut pas prendre soin de son fils et travailler en même temps. Jean est agriculteur et travaille souvent dans des zones reculées. Sur les conseils de son frère, Jean décide de prendre contact avec Nos Petits Frères et Sœurs, afin de recevoir de l’aide pour David.
Jean, le père de David témoigne : « Je veux que mon enfant vive, mais seul je ne pourrai pas y arriver. Je ne devrais pas être content de me séparer de mon fils, mais je suis tellement soulagé de savoir que chez vous, il n’aura plus faim, ni froid, ni soif. Je sais aussi qu’il a maintenant la chance d’un avenir meilleur. »
⇒ David vit aujourd’hui au foyer Sainte-Christine, où il s’épanouit entouré des plus grands ! En tant que bébé du foyer, David reçoit beaucoup d’attention ! Depuis son arrivée à Sainte-Christine, il fait des progrès : il marche tout seul, il tient sa cuillère avec un peu d’aide, il reconnait les airs des chansons, il appelle quelques personnes par leurs prénoms, etc.
Jean n’oublie pas son fils, puisqu’il vient le voir une fois par mois. Malheureusement, il ne peut pas venir plus souvent, celui-ci habitant à 4h de route à pied.
Aujourd’hui, grâce à l’amour et aux sacrifices de son père ainsi qu’au soutien de notre organisation, David a trouvé une nouvelle famille et un avenir prometteur, symbolisant l’espoir.
Ces dernières années se sont avérées particulièrement mouvementées pour la population haïtienne. Depuis 2019, des instabilités politiques, économiques et sociales secouent le pays, poussant la population haïtienne à sortir dans la rue. Les revendications sont nombreuses. Les pénuries de carburant bloquent le pays et empêchent la population d’aller travailler. L’inflation limite le pouvoir d’achat de denrées alimentaires pour une population déjà pauvre. En 2022, la décision du gouvernement d’augmenter le prix du carburant afin d’accroître les recettes de l’Etat n’a fait qu’envenimer les choses. Plus récemment, c’est la démission d’Ariel Henry, premier ministre appointé à la tête du pays suite à l’assassinat du président Jovenel Moïse en 2021, que le peuple haïtien demande. En effet, aujourd’hui, il n’y a plus aucun leader politique élu démocratiquement dans le pays. Les derniers mandats ont expiré en janvier et aucune élection n’est pour l’instant prévue.
Ces instabilités ont mené à la prolifération des gangs. Ces derniers sont responsables d’enlèvements, d’assassinats, de viols, de pillages, etc. Les Haïtiens sont aujourd’hui terrorisés par les activités de ces gangs et n’osent à peine sortir de chez eux. Les victimes sont choisies au hasard, chaque déplacement devient dangereux pour la population. Les professionnels de santé sont attaqués en rentrant chez eux, les mères de famille sont ciblées en allant faire les courses pour nourrir leurs enfants, les élèves et enseignants sont atteints par des balles perdues dans les salles de classe, les parents sont enlevés à la sortie des écoles… . La vie se fait dans la peur.
Une crise sécuritaire
Les gangs font des ravages considérables : entre janvier et mars, on comptabilise déjà 530 personnes tuées, 300 blessées, 277 kidnappées et 160 000 déplacées dans le pays.
Ces chiffres sont alarmants. Cependant, la communauté internationale hésite à intervenir au regard de la situation complexe. Les raisons de cette hésitation sont nombreuses. Il y a l’incertitude des résultats d’une intervention en Haïti, pays gouverné par un premier ministre non reconnu par la constitution. Ensuite, Haïti a déjà connu plusieurs interventions militaires étrangères et onusiennes, qui n’ont pas permis de restaurer une stabilité sur du long terme. Sur ce dernier point, les Haïtiens restent mitigés car la dernière intervention des casques bleus dans le pays, suite au séisme de 2010, a notamment mené à l’introduction d’une épidémie de choléra ainsi que de nombreux scandales d’exploitation sexuelle des femmes haïtiennes.
Aujourd’hui, les gangs comptent de nombreux membres et sont également plus armés que les forces de police haïtiennes. Ils obtiennent leurs armes grâce au trafic international, qui transite par Haïti, et particulièrement par ses 1 771 kilomètres de côtes. Les forces de police locales ont peu de moyens et ne sont pas en mesure de reprendre le contrôle de zones toujours plus nombreuses à tomber dans les mains des gangs.
Crise humanitaire et sanitaire
Une crise humanitaire et sanitaire vient s’ajouter à la crise sécuritaire. Aujourd’hui, près de la moitié de la population haïtienne est exposée à l’insécurité alimentaire. On parle de plus de 4,5 millions de personnes qui peinent à se nourrir et ne mangent pas à leur faim.
Le pays subit des hausses constantes de prix depuis quelques années. En 2022, l’inflation a atteint 30%, alors que 30% de la population vit déjà dans la pauvreté extrême, avec moins de 2,15$ par jour.
Depuis fin 2022, le choléra est de retour dans le pays. Les pénuries de carburant et les activités des gangs empêchent la bonne circulation des camions transportant l’eau potable. La population se retrouve ainsi à s’abreuver dans des sources d’eau non potable et potentiellement contaminées par la bactérie du choléra. Depuis le début de cette nouvelle épidémie, on comptabilise 2 439 cas confirmés, 29 782 cas hospitalisés et 594 décès. Au regard de la situation actuelle, les chiffres réels sont très certainement bien plus élevés. L’accès aux soins étant difficile, il est fort probable que tous les cas de choléra ne soient pas recensés. Les plus touchés restent les enfants de 1 à 4 ans ainsi que les enfants de 5 à 9 ans, qui représentent respectivement près de 20% et 16% des cas confirmés. L’insécurité alimentaire, la pauvreté et le manque d’accès aux soins exposent particulièrement les enfants aux maladies et aux bactéries.
Nos Petits Frères et Sœurs poursuit sa mission
Nos équipes en Haïti continuent de subvenir aux besoins des enfants. Les enfants de Sainte-Anne et Saint-Simon ont été déplacés vers Sainte-Hélène, dans les montagnes de Kenscoff. En 2022, 54 nouveaux enfants ont été accueillis à Sainte-Hélène, venant de différentes communautés fuyant la guerre des gangs.
L’hôpital Saint-Damien continue de traiter les petits patients qui y sont présentés. L’année 2022 a été marquée par une hausse de 92% d’admissions d’enfants souffrant de malnutrition, soit 194 enfants. De même, le retour du choléra dans le pays a poussé l’hôpital à fermer l’unité COVID afin d’y aménager le centre de réhydratation pour les enfants atteints de choléra. Entre octobre et mars, près de 644 enfants âgés de 0 à 14 ans, ont été reçus.
Gena Heraty, responsable du programme pour les enfants et jeunes adultes en situation de handicap, nous partage sa vision de la situation en Haïti.
Gena Heraty est la responsable des programmes pour enfants et jeunes adultes en situation de handicap en Haïti. Originaire d’Irlande, elle vit dans le pays depuis sa mission de volontariat pour Nos Petits Frères et Sœurs en 1993.
En 2019, Gena a été consacrée par la Croix-Rouge irlandaise pour son engagement envers les enfants vulnérables en situation de handicap en Haïti, ainsi que leurs familles, souvent désemparées face au handicap de leurs enfants et au manque de structure adaptée dans le pays. Elle a également été récompensée par le prix « Oireachtas Human Dignity Award » en 2020, pour sa vie dédiée à la dignité humaine des enfants en Haïti.
Elle nous offre un récit poignant de la situation sur place.
«Haïti ces jours-ci.
Il est difficile d’écrire sur Haïti ces jours-ci.
C’est difficile de raconter ces histoires – ce sont des histoires dures, des histoires terrifiantes.
Des histoires de corps brûlés – des corps d’hommes et de femmes comme vous et moi.
Des hommes et des femmes, vaquant à leurs occupations, ne dérangeant personne, montant dans un bus le matin et brûlés vifs dans ce bus.
Pourquoi?
Qui sait?
Mauvais endroit, mauvais moment?
Un chef de gang qui inflige la terreur à la population ?
Il est difficile de parler de la mère de trois enfants, qui est allée au marché la semaine dernière et a été tuée en rentrant chez elle. Elle était dans le Tap Tap (transport local), les bandits l’ont arrêtée. Ils ont volé les passagers, piétiné les légumes qu’ils rapportaient à la maison. Cette mère de trois enfants avait un sac de riz.
Ils l’ont ouvert, l’ont vidé et l’ont piétiné.
Elle s’écria : « Ô Jésus, j’ai trois enfants, que vais-je leur donner à manger ? ».
Ils l’ont abattue.
Il est difficile de parler des écoliers portant des casques à l’école, portant des casques à l’intérieur de la classe, dans l’espoir de se protéger des balles perdues.
Difficile de parler de l’enseignant qui a été touché par une balle, dans le cou, alors qu’il enseignait en classe.
Difficile de parler des petits enfants allongés sur le sol sous les bancs de l’école alors que des coups de feu massifs peuvent être entendus tout autour d’eux.
Pas facile de parler de tous les enfants qui ne peuvent pas aller à l’école parce qu’il est trop dangereux pour eux d’aller sur la route.
Au cours des deux premières semaines de mars, l’ONU affirme qu’au moins 277 personnes ont été assassinées et que 101 enlèvements ont été signalés.
Depuis janvier, le personnel de l’ONU a dénombré 531 meurtres. Vous pouvez être sûrs que les chiffres réels sont encore plus élevés. Ils disent que beaucoup de ces fusillades étaient des fusillades aléatoires, où des tireurs d’élite ont tiré sur des foules de gens.
C’est déchirant de parler à des membres du personnel qui n’ont aucune idée de ce qu’il faut faire.
Ils sont encerclés par des bandits et des coups de feu.
Ils sont prisonniers dans leurs propres maisons.
Une dame a été forcée de quitter son domicile en août.
Elle a loué une maison en septembre et maintenant sept mois plus tard, elle doit déménager à nouveau car elle est une fois de plus entourée de coups de feu et de gangs.
Un autre m’a demandé hier un matelas – quand vous quittez votre maison, vous ne pouvez pas emporter des choses avec vous – juste quelques petites choses. Elle et son fils sont hébergés chez un ami.
Il y a de fortes chances qu’une fois que vous quittez votre maison, les bandits viennent tout voler.
C’est ce qui est arrivé à deux membres de notre personnel. Tout est pris. 30 ans de dur labeur, tout est parti.
Trois de nos enseignants ont été attaqués alors qu’ils se rendaient au travail.
Trois femmes courageuses.
Je suis tellement en colère quand je vois la souffrance.
Quand je vois des gens fuir leur maison.
Quand je vois les vidéos de maisons réduites en cendres.
En colère quand je vois à quel point des gens biens vivent dans la terreur.
En colère quand chaque conversation porte sur qui a été kidnappé et qui a été tué.
En colère lorsque les gangs publient des vidéos de leurs armes d’assaut massives,
lorsqu’ils envoient des vidéos d’eux-mêmes en train de tuer ou de violer leurs victimes.
Des vidéos où ils se moquent de la police qui tente d’établir la loi et l’ordre.
Des vidéos qui les montrent en train de compter d’énormes sommes d’argent – de l’argent provenant d’enlèvements.
Une bonne amie à nous a été kidnappée le 2 février. Elle a été l’un des médecins fondateurs de notre hôpital.
Nous devons présumer qu’elle est décédée car nous n’avons plus aucune nouvelle d’elle.
Beaucoup de ceux qui sont enlevés sont maltraités.
D’autres ne le sont pas.
Tous sont traumatisés.
Comment ne pas l’être?
Il est difficile d’écrire sur Haïti ces jours-ci.
Nous espérons des jours meilleurs.
Nous faisons ce que nous pouvons pour être là pour ceux que nous rencontrons
Et nous faisons de notre mieux pour maintenir tous nos programmes.
Les enfants et les jeunes s’en sortent bien et ils nous donnent la force d’affronter chaque jour.
Eux-mêmes, qui ont énormément souffert dans leur jeune vie, sont toujours très généreux en sourires et en câlins.
Nous les regardons acquérir de nouvelles compétences – comme se nourrir, s’habiller, se déshabiller, faire du jus, préparer le dîner – des moments précieux pour eux et pour nous.
Cela alimente nos âmes.
Il est difficile d’écrire sur Haïti ces jours-ci.
D’une certaine manière, je pense que ce serait pire de ne pas écrire.»
La République dominicaine est connue pour ses stations balnéaires luxueuses. Loin de ces endroits touristiques, les Bateyes, sont tristement célèbres pour les mauvaises conditions de vie et le manque d’emploi qui affectent les résidents de ces communautés.
Les Bateyes étaient à l’origine des communautés qui se sont développées autour des sucreries et des plantations dans des zones principalement rurales de certaines îles des Caraïbes. De nombreux Haïtiens ont immigré de l’autre côté de la frontière pour venir travailler dans les récoltes de canne à sucre. Les conditions de vie y sont difficiles et la rémunération souvent très faible.
Il y a actuellement 425 Bateyes en République dominicaine, où vivent environ 200 000 personnes. Batey Nuevo est l’un d’eux, situé dans la municipalité de San Pedro de Macorís, près de notre foyer, la Casa Santa Ana.
Pablo, un artiste de 40 ans, y vit avec sa femme, María, et son fils de 10 ans, Sebastián.
Auparavant, Pablo vivait dans un quartier plus éloigné de San Felipe, situé à environ 8,5 kilomètres de la Casa Santa Ana. Il est venu à Batey Nuevo il y a 15 ans pour vendre ses peintures aux visiteurs et aux bénévoles de notre organisation. Il y est resté depuis. « Il n’y a pas de danger ici, et je me mêle en toute sécurité aux membres de la communauté », sourit Pablo, soulignant que malgré la réputation des Bateyes, il n’a été témoin que d’un seul crime violent au cours de son séjour.
Pourtant, la vie à Batey Nuevo n’est pas facile, et les membres de la communauté sont confrontés à de nombreux défis, notamment la discrimination quotidienne. Les Haïtiens et les Dominicains d’origine haïtienne, qui représentent environ 1,1 million de la population dominicaine, sont souvent exclus du soutien sanitaire et de l’accès à l’eau potable. De plus, la scolarisation est limitée, et de nombreux enfants abandonnent l’école pour aider aux récoltes.
NPH est une source importante d’emplois pour Batey Nuevo, y compris pour Pablo. « Au cours de mes 15 années de vie ici, NPH m’a donné 13 ans de travail. J’avais l’habitude de survivre grâce à de petits travaux, comme faire visiter les Bateyes aux visiteurs étrangers, expliquer leur histoire et comment ils se rapportent aux champs de canne à sucre. »
Pablo est reconnaissant envers l’équipe de NPH, qui l’a aidé lui et sa femme de différentes manières, notamment en leur fournissant une prothèse et un fauteuil roulant pour María. Grâce à cette aide précieuse, María a également lancé son activité de fabrication et de vente de savons artisanaux, lui permettant à son tour de générer un revenu pour sa famille.
« Une grande partie de ce que vous voyez chez moi est due à NPH », dit Pablo. « Pour ma famille et beaucoup d’autres à Batey Nuevo, nous ne savons pas ce que nous ferions sans le soutien de NPH. »
Pablo exprime également sa gratitude envers NPH pour avoir aidé à reconstruire sa maison, en fournissant les blocs de fondation et les matériaux, durables pour les murs. Grâce à cette aide, sa famille a une base solide pour construire un avenir meilleur.
Sebastián, le fils de Pablo et María, fréquente également l’école de la Casa Santa Ana, qui offre une éducation à plus de 280 élèves de la communauté au niveau de la maternelle au secondaire.
« La communauté de Batey Nuevo sait à quel point NPH est important pour la région et les enfants les plus vulnérables du pays. L’organisation aide à briser les chaînes de la pauvreté pour beaucoup de gens ici. Nous remercions NPH de tout notre cœur », a déclaré Pablo.
Les programmes communautaires de notre organisation sont nombreux à travers nos 9 pays d’intervention. En faisant un don à notre organisation, vous contribuez à offrir un avenir meilleur aux communautés les plus vulnérables !
Un immense merci pour votre soutien à Nos Petits Frères et Sœurs !
En cette période de célébration internationale des droits des femmes, nous souhaitons honorer les réalisations sociales, économiques, culturelles et politiques des femmes, tout en continuant de nous mobiliser pour promouvoir l’égalité entre les sexes et soutenir les femmes dans leur lutte pour leurs droits.
C’est l’occasion de rappeler que les femmes continuent d’être victimes de discriminations, d’inégalités et de violences. En 2021, une femme sur trois dans le monde a subi des violences physiques et sexuelles au cours de sa vie. Ces violences ont des conséquences dramatiques pour les femmes, tant sur le plan physique que psychologique : dépression, troubles anxieux, grossesses non planifiées, infections sexuellement transmissibles, y compris le VIH, etc. Comme l’indique l’ONU, la violence a des répercussions considérables pour la société et notamment pour les coûts engendrés, principalement dans le domaine de la santé, ce qui impacte les budgets nationaux, ainsi que le développement global.
Dans de nombreux pays d’Amérique latine et des Caraïbes, les femmes sont souvent confrontées à des obstacles dans leur lutte pour leurs droits.
L’éducation des filles est un enjeu important dans la région. Bien que les taux de scolarisation des filles aient augmenté au fil des ans, de nombreuses filles sont toujours exclues de l’éducation en raison de la pauvreté, de la discrimination et des mariages précoces.
Dans les pays où nous intervenons, les données récoltées nous indiquent qu’aujourd’hui :
13,6 % des femmes de plus de 15 ans sont en situation d’illettrisme*
11,4 % des filles ne sont plus scolarisées après l’enseignement primaire ou après le début du collège*
49,3 % des femmes adultes sont dans une insécurité alimentaire grave*
25,8 % des femmes âgées de 20 à 24 ans ont été mariées de force avant d’avoir eu 18 ans*
5,9 % des femmes âgées de 20 à 24 ans ont été mariées de force avant d’avoir eu 15 ans*
9,7 % ont été victimes de violences conjugales sur les 12 derniers mois*
En tant qu’association qui vient en aide aux enfants démunis, nous sommes fiers de soutenir et de promouvoir l’importance de l’égalité des sexes et d’œuvrer concrètement en ce sens.
En effet, nous offrons des programmes éducatifs qui visent à autonomiser les femmes et les jeunes filles et à leur donner les moyens de faire valoir leurs droits.
Quelques exemples de nos programmes :
Autonomiser les femmes par l’apprentissage d’un métier
Au Guatemala, notre organisation s’est associée avec le Bureau des Femmes pour aider les femmes guatémaltèques à développer leur participation économique, sociale et politique, tout en les aidant à prendre conscience de leurs droits.
Souvent accablées par le travail domestique et les enfants, elles ne peuvent pas participer pleinement à l’économie et dans certains cas, fuir la violence domestique.
Depuis 2021, nous proposons des ateliers de formation à la boulangerie, la couture et la confection de vêtements pour donner aux femmes accès au marché du travail et à une indépendance financière. Les femmes guatémaltèques ont alors la capacité de démarrer des micro-entreprises et améliorer leur niveau de vie.
« Chicas poderosas »
Le programme « Chicas Poderosas » est né en 2005 au Honduras. Ce pays est particulièrement affecté par les violences envers les femmes et est même considéré comme « un pays féminicide », dont près de 90% de ces féminicides restent encore impunis en 2022. Notre organisation au Honduras a développé ce programme pour aider les jeunes filles honduriennes à naviguer dans la société et les différentes étapes de leur vie, tout en ayant conscience de leurs droits.
Ce programme de « Chicas Poderosas » a pour objectif d’autonomiser, former et éduquer les jeunes filles à travers un groupe d’échange sûr et encadré. Les sujets abordés comprennent : le respect des autres et de soi-même, la santé et l’hygiène, les relations amicales, les relations amoureuses, les objectifs de vie et l’ambition, l’image de soi, etc. Aborder ces thèmes permet notamment aux jeunes filles de différencier les relations saines des relations malsaines, de prendre de bonnes habitudes pour leur santé physique et mentale, faire des choix sains, ou encore développer une estime de soi saine, reconnaître sa propre valeur et savoir se respecter soi-même ainsi que son prochain.
Aujourd’hui, ce programme existe au Honduras, au Guatemala, en Bolivie, au Mexique et en République dominicaine. Les jeunes filles de 10 à 22 ans sont réunies en groupe selon leur âge, afin qu’elles puissent échanger sur les expériences et les problèmes auxquelles elles font face selon leurs différentes étapes de vie.
Lorena, de participante à intervenante au programme « Chicas poderosas »
Lorena est une jeune femme de 18 ans qui vit à Mata de Plátano, avec sa mère, son beau-père, ses demi-frères et sa demi-sœur. Les revenus de la famille sont de moins de 100 € par mois, ce qui explique la difficile décision de ne pas envoyer les enfants à l’école. Lorena a découvert notre organisation et « Chicas poderosas » au centre familial San José, à une trentaine de minutes de chez elle.
« Lorena a commencé à participer au programme « Chicas Poderosas » en 2020, afin de se divertir, puisqu’elle n’étudiait plus à l’école (pour des raisons financières). Elle s’est démarquée par sa participation et sa collaboration, elle n’a pas manqué une réunion. Elle avait un réel intérêt à en apprendre davantage ! Nous avons ainsi décidé de lui octroyer une bourse, pour qu’elle puisse poursuivre ses études. Aujourd’hui, Lorena est responsable, engagée dans ses études, et est toujours prête à aider dans les diverses activités que nous entreprenons au Centre familial. Elle est définitivement une jeune leader communautaire. «
Amy Gonzalez, Coordinatrice du centre familial San José.
Au cours de sa participation au programme “Chicas Poderosas”, Lorena a pris des cours de joaillerie. Aujourd’hui, c’est Lorena qui enseigne ce cours aux participantes du programme, tout en suivant des cours sur la prévention des déficiences et du handicap !
D’un point de vue personnel, Lorena a choisi d’aborder avec sa famille, et particulièrement avec ses demi-frères, l’importance de prendre soin de leurs sentiments, de leur santé et de leur amour-propre.
Merci de votre fidèle soutien à Nos Petits Frères et Sœurs, toujours en faveur d’un monde plus juste et solidaire.
Le climat de violence et la pauvreté privent encore des milliers d’enfants de la plus élémentaire des éducations. L’accès à l’enseignement est plus qu’un privilège en Haïti. Grâce au soutien des généreux donateurs de notre grande famille, Christophe a pu étudier et grandir, entouré de bienveillance et de considération.
Christophe est né en avril 1998, dans une famille très pauvre du bidonville de Cité Soleil, l’un des plus dangereux du pays, où la misère se lit sur le visage de ses habitants. Il vient d’une famille nombreuse et dysfonctionnelle.
Il n’avait que 2 ans lorsque nous l’avons accueilli à Sainte-Hélène, où une place s’était libérée. Depuis, sa vie a changé du tout au tout.
A l’abri des dangers de la rue et de la misère, il a pu grandir en sécurité, dans un espace où l’enfance est respectée et encouragée. Manger à sa faim, apprendre à lire, à compter, à chanter, s’ouvrir aux autres… sont des choses auxquelles il n’aurait pas eu accès sans l’aide de notre grande famille.
Très motivé, il est très appliqué et progresse vite à l’école. Il est passionné d’informatique. Brillamment diplômé de notre programme d’études secondaires, il a réussi à fréquenter la plus prestigieuse école d’ingénieurs informatiques d’Haïti, l’ESIH, où il a passé deux ans. En raison de la détérioration du climat social dans le pays, il a dû changer d’université. Aujourd’hui, Christophe a 24 ans et est en 4ème année à l’Université UNIKA.
Conscient du chemin parcouru depuis sa petite enfance dans le bidonville de Cité Soleil, il souhaite devenir un modèle et un acteur du changement pour sa communauté.
« Aujourd’hui, si je suis devenu qui je suis, c’est grâce à vous ! »
Merci de soutenir nos actions et de nous aider à offrir un meilleur avenir aux enfants d’Haïti.
Grâce à vous, c’est ici que Christophe a pu étudier :
Située dans les montagnes de Kenscoff, à environ 40 km de la capitale, Port-au-Prince, notre école Sainte-Hélène est ouverte aux enfants du foyer Sainte-Hélène mais également aux enfants des familles démunies vivant à proximité. Les cours proposés vont de la maternelle à la fin du collège.
Près de 500 élèves externes fréquentent chaque jour l’école
Ils bénéficient d’un plat équilibré tous les midis et disposent d’un uniforme, de fournitures scolaires et de livres.
Avant d’arriver au sein de notre foyer, la vie de Roque était tout autre : pauvreté, manque d’hygiène, de soins, accès difficile à une alimentation correcte… Abandonné par sa mère, son père ne pouvait pas s’occuper de lui.
Roque est arrivé au sein de Nos Petits Frères et Sœurs Honduras à l’âge de 7 ans. C’est alors qu’il a pu évoluer dans un environnement sain, aimant, et avec beaucoup d’autres petits frères et sœurs. Sa vie a ainsi complètement changé : de bons repas, des amis, des jeux, la possibilité d’apprendre…
Dans la vidéo ci-dessous, vous découvrirez quel petit garçon Roque était à 7 ans, et ce qu’il est devenu près de 10 ans après !
Grâce au soutien de notre grande famille, Roque est devenu un jeune homme dont la vie présente de belles perspectives d’avenir. En effet, quand un enfant sait et ressent qu’il a une famille pour l’aimer, l’écouter et le soutenir, il ne peut que s’épanouir et sourire à la vie.
C’est l’objectif de notre programme de parrainage : donner à un enfant la chance de retrouver un environnement stable, en étant entouré d’une famille aimante et bienveillante.
Devenir parrain, c’est soutenir un enfant issu d’une situation d’extrême pauvreté en Haïti, au Mexique, au Salvador, au Nicaragua, en Bolivie, au Pérou, en République dominicaine, au Honduras ou au Guatemala. C’est contribuer à apporter à cet enfant l’amour, les soins et l’éducation dont il a besoin pour devenir un adulte autonome et responsable.
Merci de soutenir les enfants de Nos Petits Frères et Sœurs.
Grâce à vous, Roque et des milliers d’autres enfants peuvent sourire à la vie et bénéficier des nombreuses opportunités de notre grande famille.
N’hésitez pas à en parler autour de vous, ils sont nombreux à avoir besoin d’aide !
La situation dans le pays continue de se détériorer…
La situation en Haïti continue de se détériorer. Selon Gena Heraty, directrice de nos programmes handicap, et présente sur le terrain depuis bientôt 30 ans, ça n’a jamais été à ce point.
Le Premier ministre haïtien, Ariel Henry, a récemment annoncé une hausse des prix de l’essence, malgré des semaines de manifestations pour protester contre le coût de la vie et la violence des gangs, qui font rage dans le pays. « Nous avons besoin de ces rentrées d’argent pour faire fonctionner le pays… », a-t-il déclaré.
De son côté, l’Institut Haïtien de Statistique et d’Informatique indique que le taux d’inflation a augmenté de 30,7% entre juillet 2021 et 2022. Les enlèvements et les homicides volontaires ont quant à eux explosés. Entre le premier trimestre 2021 et 2022, les kidnappings ont augmenté de plus de 58 % !
Il y a quelques semaines, quatre femmes membres de notre personnel ont été enlevées. Nos équipes en Haïti traversent une période extrêmement difficile et angoissante. L’engagement de Nos Petits Frères et Sœurs sur place devient chaque jour plus compliqué et nous avons besoin de financements supplémentaires pour poursuivre nos opérations.
Après ces enlèvements, nous avons déplacé les enfants de Sainte-Anne à Kenscoff et nous prévoyons de déplacer les enfants de Saint-Simon dès que possible. Steven, 23 ans, qui a grandi chez nous indique : « J’ai peur, parce que chaque jour pourrait être mon dernier. Je suis très inquiet de la situation actuelle dans mon pays. Des enlèvements ont lieu presque tous les jours, parfois il y a des cadavres dans les rues, l’insécurité est partout. C’est triste, chaque jour va plus mal que le précédent. » La rentrée des classes a été reportée. La situation est tellement tendue que les écoles n’ouvrent pas.
Le Docteur Gassant, nouvelle directrice de l’hôpital Saint-Damien, indique « La situation dans le pays fait que de nombreuses personnes fuient Haïti et le remplacement de ces personnes est difficile. Les salaires sont bas et c’est un domaine de travail risqué. Nous nous efforçons de poursuivre la mission de l’hôpital malgré les défis. Entre l’hôpital et nos services communautaires, nous servons environ 80 000 personnes chaque année. Nous traitons 12 000 patients dans notre clinique externe, 2 000 enfants aux urgences, 3 000 en néonatologie, 3 500 femmes enceintes et nous avons aussi l’oncologie, la réanimation, la cardiologie… Par ailleurs, il y a un manque d’essence et il devient très difficile pour les médecins de venir travailler. Ils veulent venir mais nous ne pouvons pas assurer le transport. La directrice financière de Saint-Damien a essayé aujourd’hui et alors qu’elle était au milieu de la route, elle a dû rentrer chez elle car il y avait des fusillades qui commençaient. »
En Haïti, le nombre de contaminations au choléra continue d’augmenter, selon un nouveau bulletin du ministère de la Santé publique publié, mardi 18 octobre 2022. Une situation qui alimente les craintes d’un nouveau désastre dans ce pays déjà plongé dans une crise humanitaire et sécuritaire.
La pénurie d’essence fait que les camions transportant de l’eau potable ne peuvent pas circuler. Même s’ils parviennent à trouver du carburant, la présence et la violence des gangs entravent voire empêchent la circulation. N’ayant d’autres choix, les haïtiens s’abreuvent comme ils peuvent et l’eau ingérée peut être contaminée.
Fin octobre, l’hôpital Saint-Damien avait reçu 21 cas de choléra et un enfant en est malheureusement décédé. Les cas devraient continuer à augmenter. Une unité de réhydratation a été mise en place en urgence mais elle fonctionne sans budget officiel.
Nous vous exprimons notre gratitude comme toujours pour votre soutien si précieux. Même le plus petit don fait une différence. Si vous souhaitez soutenir notre famille en Haïti en ces temps troublés, vous pouvez faire un don en cliquant sur le lien ci-dessous.
C’est avec un grand plaisir que nous vous présentons le tournage que nous avons organisé avec Florian On Air et Pamela !
Dans cet épisode on parle de la délicieuse cuisine hondurienne et bien sûr des actions importantes de NPFS dans le pays !
Empanadas, tacos, enchiladas, bananes plantains au poulet et à l’avocat avec ketchup et mayo… Miam !
Encore un grand merci à Florian pour son soutien et enthousiasme et aussi un grand merci à la merveilleuse Pamela, de nous avoir fait découvrir et gouter la vraie street food hondurienne !
Face à cette crise humanitaire de grande ampleur, l’urgence est d’assurer la sécurité alimentaire et l’accès aux soins aux enfants et aux familles vulnérables en Haïti.
Nous avons plus que jamais besoin de votre soutien pour leur venir en aide !
Haïti est ravagé par la pauvreté, l'inflation et l'insécurité grandissante. Nous redoublons d'efforts pour continuer notre mission.
En cette période de fin d'année, nous avons plus que jamais besoin de votre aide !