L’hôpital Saint-Damien a une nouvelle directrice !

Nous sommes heureux d’annoncer que la Dr Pascale Yola Gassant Heurtelou est nommé au poste de directrice nationale de l’hôpital Saint-Damien. Elle succède à la directrice nationale, Dr Jacqueline Gautier, qui continuera de soutenir l’hôpital Saint-Damien dans un autre rôle.

Selon le Dr Gautier « Dr Gassant est prête à embrasser ce nouveau rôle dans sa carrière pour le bénéfice des familles qui comptent sur les soins de qualité offerts à l’établissement. Je suis convaincue qu’elle sera parfaite à la tête l’hôpital Saint-Damien. »

Le Dr Gassant, originaire d’Haïti, a rejoint l’équipe de Saint-Damien il y a 19 ans, et elle est actuellement responsable du service d’oncologie. Grâce à elle, le département d’oncologie pédiatrique a pu se développer pour le plus grand bien des enfants atteints d’un cancer en Haïti.

Notre hôpital pédiatrique

Le Dr Gassant est l’aînée de 4 frères et sœurs. Elle a obtenu une bourse après le lycée pour étudier la médecine à Cuba où elle a obtenu son diplôme et s’est spécialisée en pédiatrie de 1991 à 2001. En tant que pédiatre, elle a choisi de devenir oncologue pour répondre à cette nécessité en Haïti. Elle poursuit actuellement une spécialisation en santé pédiatrique.

Elle a commencé sa carrière de médecin en travaillant un an dans un hôpital isolé du pays, puis, elle a obtenu un poste de pédiatre généraliste à Saint-Damien. Elle s’est intéressée à l’oncologie et a commencé le programme en se formant à cette tâche de 2004 à 2010.

Suite au terrible tremblement de terre qui a touché Haïti en 2010, le Dr Gassant a collaboré avec le centre de recherche Saint Jude au Tennessee. Grâce à cette collaboration, elle a pu bénéficier d’une bourse en oncologie au Guatemala.

Le Dr Gassant a dirigé le déploiement du service d’oncologie à Saint-Damien, le seul service d’oncologie pédiatrique en Haïti.

Elle a introduit des programmes de sensibilisation pour la communauté médicale afin d’aider au diagnostic précoce des cancers infantiles.

Elle est également membre fondateur de la Fondation Haïtienne contre le Cancer infantile (FHACI) qui soutient les enfants atteints de cancer et leurs familles.

Le Dr Gassant est déterminée à aider Saint-Damien dans son développement en tant que principal hôpital pédiatrique de référence en Haïti et, à poursuivre sa vision et sa mission.

Elle est bien consciente des grandes difficultés de son nouveau rôle alors que le pays devient plus instable politiquement. Elle est motivée et optimiste pour l’avenir malgré les énormes défis qui l’attendent. « Je vais tout faire afin de poursuivre notre but d’offrir des soins de qualité aux personnes les plus vulnérables », déclare le Dr Gassant.

L’hôpital Saint-Damien fonctionne essentiellement avec le soutien de donateurs. Chaque contribution permet de continuer à sauver des vies d’enfants haïtiens. Par exemple, en 2021 52 500 ont bénéficié de ses services.

Rejoignez notre équipe de héros en parrainant Saint-Damien par un don mensuel minimum de 10€ !

Parrainer l’hôpital St Damien

Une famille pour toujours !

En Haïti, une personne sur dix est handicapée. Grâce à votre soutien, elles ont toutes les raisons d’espérer vivre dignement comme Yves.

Cet enfant handicapé n’avait que 2 ans en 1994 lorsqu’il a été amené à l’hôpital pédiatrique Saint-Damien. Abandonné par ses parents, souffrant de tuberculose, il était très agité et particulièrement instable psychologiquement.

Même s’il ne parle pas, même si son corps est déformé, même s’il est totalement dépendant, Yves est probablement l’un des jeunes hommes les plus joyeux de la planète. Espiègle et affectueux, il tend la main au personnel soignant qui l’accompagne.

Votre soutien est précieux pour des enfants et des adultes comme Yves qui va bientôt avoir 32 ans ! Témoignage vivant du pouvoir de l’amour, Yves est un survivant. Il incarne tous ces enfants handicapés que nous accompagnons même lorsqu’ils sont adultes, grâce à votre soutien.

En Haïti, un enfant en situation de handicap est un fardeau ignoré ou pire souvent maltraité. Tant de familles plongées dans l’extrême pauvreté n’ont tout simplement pas les moyens de s’occuper de leurs propres enfants, ce qui conduit malheureusement, tragiquement, à leur abandon.

Face à cette situation, depuis 1993, tout en poursuivant notre mission d’éducation au sein de nos différents foyers, nos équipes proposent des soins adaptés et des séances de rééducation aux enfants souffrant de troubles physiologiques et neurologiques.

 

Pour ceux, comme Yves, dont le handicap est trop sévère pour pouvoir acquérir une autonomie suffisante, des séances hebdomadaires de rééducation sont proposées et un suivi constant est organisé.

Au fur et à mesure que nos enfants grandissent, nous élaborons des programmes axés sur leurs besoins individuels, leurs intérêts et leurs capacités. Nous participons à la baisse des abandons d’une part mais nous leur permettons également de gagner en autonomie et de s’intégrer à une communauté.

Grâce à votre soutien, tout est fait pour leur permettre de se développer intellectuellement et socialement.

Un grand merci à vous !

Soutenir nos actions

Construire l’espoir sur une terre qui tremble.

Le 14 août 2021, un énième séisme frappe Haïti. De magnitude 7.2 sur l’échelle de Richter, les dégâts sont massifs, accentuant le drame systémique de la pauvreté qui y sévit.

Alors que nos infrastructures, foyers et hôpitaux, ont été épargnées, vous avez été des milliers à répondre à notre appel pour aider les familles et victimes haïtiennes.

Les chiffres clés :
• 50 000 habitations détruites
• 2 200 morts
• 12 000 blessés

Des milliers de personnes sans-abri…

Les jours suivant…

Les jours suivant le séisme, notre trésorerie, consolidée uniquement grâce à vos dons, nous permettait de lancer le financement d’un premier convoi de soutien. Ce dernier, affrété depuis la capitale Port-au-Prince, a pu être dépêché le 9 octobre dans les montagnes, les campagnes et zones sinistrées pour venir en aide aux milliers de familles isolées. Cette première expédition a duré 8 jours, nous permettant de construire 11 maisons, de fournir à 10 foyers les matériaux nécessaires pour restaurer leur habitation, et de nourrir 400 familles !

Durant ces mois de travail acharné, nos équipes ont rencontré de nombreuses difficultés. En plus des crevaisons, de la crainte de rencontrer des groupes armés, des pluies diluviennes, des routes glissantes, les lieux étaient très difficile d’accès. Les trajets en voiture et camion pour acheminer les matières premières étaient ainsi particulièrement longs.

« Les choses s’écroulaient de partout. Mon fils aîné a couru dans la maison avec des débris tombant du plafond… Nous avions l’habitude de cultiver des carottes, des patates douces, du manioc et de les vendre sur le marché aux Cayes … mais depuis le tremblement, les sols sont ravinés par des pluies torrentielles. Nous n’avons plus rien et l’électricité ne fonctionne pas… »

Élicia a 62 ans.

Ses cinq enfants et tous ses petits-enfants vivent avec elle dans une ferme isolée qui, depuis le séisme, est à moitié écroulée. La seule route qui mène à la capitale du sud de l’île, Les Cayes, est toujours impraticable, ravagée par des trombes d’eau.

Aujourd’hui…

Aujourd’hui, le travail continue mais nous sommes fiers de ce qui a pu être accompli, grâce à votre généreux soutien. Plus de 1 000 personnes ont pu être nourries durant plusieurs mois et sortir de leur isolement.

L’objectif de construire près de 150 abris temporaires est presque accompli, pour que les familles et leurs enfants aient au moins un toit pour dormir. Dernièrement 143 familles ont bénéficié de kits alimentaires et d’hygiène et 70 autres ont quant à elle reçu des matériaux de construction pour se bâtir un nouveau foyer.

Au total, ce sont plus de 400 familles qui ont pu être aidées grâce à vous. Un grand merci pour votre fidèle soutien !

Faites un don

Apprendre à l’école, c’est apprendre à construire sa vie !

En Haïti, 8 écoles sur 10 sont des écoles privées où le prix de la scolarité est inenvisageable pour les familles démunies. Aux faillites économiques et politiques, aux conditions climatiques extrêmes, s’ajoutent la crise sanitaire et une violence sociale qui paupérisent des milliers d’enfants.

Dans un abri de fortune, au sein du plus grand bidonville de Port-au-Prince, une petite fille de 9 ans, assise sur un parpaing, tente de déchiffrer les lettres d’un vieux morceau de journal. Ni électricité, ni eau potable, quelques tôles et des planches pour abriter la seule pièce commune… Masha essaie toute seule d’apprendre à lire…
Récemment, un gang armé a pris le contrôle du bidonville : la plupart des voisins ont déménagé, mais les parents de Masha, sans travail, n’ont pas les moyens de scolariser leur propre fille.

« Je voudrais tant que Masha puisse lire, compter, apprendre ses leçons et aller à l’école ! Je ne veux pas qu’elle grandisse comme moi dans la rue ! » nous confie sa maman, devant les grilles de notre école FWAL.

Située à Tabarre, l’école FWAL est une bénédiction pour 900 enfants dont les familles sont trop pauvres pour leur payer des études. Ici, l’enseignement est gratuit de l’école maternelle jusqu’au collège. Chaque jour, à 12h30 précises, les élèves sont réunis dans la grande cantine de l’école. Pour la majorité des enfants, comme Masha, ce repas sera le seul de toute la journée !

En savoir plus sur nos écoles

Masha et ses amis Masha aujourd'hui

Aujourd’hui, Masha est devenue une jeune élève studieuse et fière de porter l’uniforme avec son écusson FWAL. Elle bénéficie également d’un soutien médical, de fournitures scolaires et cette année, pour la première fois de sa vie, elle a reçu un vrai cartable en cadeau de Noël.

Ainsi, jour après jour, le programme FWAL permet à de jeunes haïtiens de se construire un meilleur avenir. L’accès à l’éducation des enfants de familles démunies est et restera toujours notre priorité. Grâce à votre soutien, nos écoles dispensent une éducation de qualité aux enfants que nous accueillons.

Soutien l’éducation d’un enfant comme Masha ici

 

Le bénévolat pour Nos Petits Frères et Sœurs se fait aussi en couple !

Dominique et Georges sont impliqués pour notre association depuis maintenant plusieurs années. L’aventure a commencé en 2013 pour Dominique, après une première rencontre avec notre équipe au forum des associations de Pontault-Combault. Georges rejoindra l’organisation quelques mois plus tard, motivé par le projet d’envoi de containers vers Haïti.

Le bénévolat pour Nos Petits Frères et Sœurs se fait aussi en couple !Les activités réalisées par Georges et Dominique varient selon les besoins de l’association. Georges a donc débuté en transportant des cartons entre nos locaux et un lieu de stockage pour le projet de container. Il a par la suite continué à s’investir en ouvrant des courriers dans les locaux de l’association, puis en saisissant dans la base de données les chèques envoyés par les donateurs. Dominique préférait de son côté des tâches ne nécessitant pas l’usage de l’informatique. Depuis l’envoi du dernier container où elle aidait à faire le tri dans les dons reçus, elle s’occupe de l’ouverture des courriers des donateurs et du classement des différents documents administratifs.

S’impliquer pour son prochain était particulièrement important pour Dominique qui a passé quarante ans à s’investir pour les autres dans le cadre de son travail. Le bénévolat pour notre association lui permettait notamment de choisir son rythme et ses horaires sans contrainte puisqu’il n’y a aucune obligation. Donner de son temps pour Nos Petits Frères et Sœurs, c’est être bénévole pour les enfants, une cause qui tient particulièrement à cœur à Georges et Dominique, qui se sentent enrichis en voyant les photos d’enfants heureux et souriants.

« Pouvoir donner du cœur pour ces enfants c’est les encourager. Voir ces enfants profiter des vêtements, des jeux et matériels envoyés par le container est très encourageant, nous voyons à quoi servent nos efforts. » – Dominique

« Voir ces enfants souriants, soignés et aimés c’est gratifiant. On sait à qui sert cet investissement pour Nos Petits Frères et Sœurs. » – Georges

Envie de devenir bénévole ?

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Le volontariat avec NPFS !

Devenez volontaire, engagez-vous pour la solidarité internationale !

Le programme de volontariat international est un élément essentiel au fonctionnement de notre organisation et offre une expérience de vie unique aux participants. Les volontaires partagent la vision de notre organisation et contribuent à la réalisation de notre mission auprès des jeunes.

Les volontaires occupent des postes spécifiques au sein de nos structures. Ils font bénéficier les jeunes de nos foyers et les communautés alentour de leurs compétences médicales, thérapeutiques fonctionnelles, éducatives ou encore administratives. L’implication des volontaires va au-delà de leur fonction professionnelle, puisqu’ils sont également amenés à passer du temps avec les jeunes vivant au sein des foyers, en fin de journée ainsi que le week-end. Ils peuvent ainsi s’imprégner de la vie locale et faire une expérience humaine hors du commun.

Les volontaires ont un rôle important auprès de nos enfants : ils sont à la fois présents pour écouter, transmettre, soutenir, contribuer à l’éducation et développer une relation humaine et affective de façon quotidienne. Par ailleurs, la présence de volontaires permet non seulement de faire découvrir d’autres cultures à nos jeunes mais aussi des perspectives professionnelles variées.

Des nouvelles du terrain

Actuellement, Oyana, infirmière volontaire, se trouve au Honduras. Cette dernière a vu sa mission perturbée par la pandémie de COVID-19 en 2020.

Cependant, elle a saisi l’occasion de retourner sur place auprès de nos jeunes pour terminer sa mission initiale ! Aujourd’hui, elle est chargée de sensibiliser les jeunes de nos foyers et la population des communautés alentour sur la santé publique.

 

Matthieu, quant à lui, est un ancien volontaire de notre organisation, déjà parti en 2017. Il nous a récemment fait part de son souhait de retourner aider les équipes sur place, en tant que kinésithérapeute.

Il va ainsi embarquer dans une nouvelle aventure au Honduras, et se retrouver à nouveau dans le quotidien de la grande famille de Nos Petits Frères et Sœurs !

Vous êtes intéressé pour devenir bénévole ? Ou connaissez quelqu’un qui pourrait l’être ?

En savoir plus ici !

Haïti : trois mois après le séisme

Le 14 août dernier, Haïti subissait un séisme de magnitude 7,2 sur l’échelle de Richter. Cette catastrophe a particulièrement secoué le sud-ouest du pays, résultant en la destruction de plus de 50 000 habitations, 2 200 morts, 12 200 blessés et plusieurs milliers de personnes sans-abri.

Le 14 août dernier, Haïti subissait un séisme de magnitude 7,2 sur l’échelle de Richter.Notre équipe s’est rapidement rendue sur place afin de venir en aide aux sinistrés. Les priorités étaient alors de soigner les blessés et procurer aux rescapés des denrées alimentaires, de l’eau, ainsi que des tentes afin que les personnes ayant perdu leurs maisons puissent se reposer sous un abri.

Après plusieurs jours consacrés à la collecte des données, le directeur national de Nos Petits Frères et Sœurs en Haïti, Kenson Kaas, a identifié les besoins urgents des rescapés, afin de leur apporter une aide concrète et durable. Le projet mis en place a pour objectif d’aider plus de 150 familles des Cayes et de Jérémie à reconstruire leurs maisons, ainsi que procurer des rations alimentaires pour les sinistrés du séisme.

Les défis sont nombreux

Les défis sont nombreuxLes obstacles restent importants : tout d’abord, les longs trajets et les routes difficilement praticables rendent le transport des matériaux et des volontaires difficile. Il arrive notamment que les camions ne soient pas capables d’atteindre certaines zones. Il faut alors décharger et transporter le chargement à pied ou à dos d’âne vers sa destination.

Une autre adversité à laquelle l’équipe sur place fait face est la présence de gangs en Haïti. Ces derniers ont pris le contrôle des zones et routes qu’il est nécessaire d’emprunter pour venir en aide aux sinistrés. Les envois sont réalisés ponctuellement et en petites quantités afin de limiter les pertes en cas d’interception des camions par les gangs.

Enfin, les conditions météorologiques ajoutent un degré de difficulté à la mission. Les routes se retrouvent couvertes de boue, glissantes et inutilisables par les véhicules. Les constructions sont alors ralenties. De plus, il est nécessaire de protéger les équipements électriques qui sont exposés à des dommages potentiels à cause des pluies.

Les avancées du projet

Les avancées du projetCourant octobre, près de quatre cent familles ont bénéficié de kits alimentaires dans neuf localités différentes des zones affectées par le séisme. Ces paniers alimentaires sont composés de riz, d’haricots, d’huile, de maïs, de farine, de blé et d’eau en quantités suffisantes pour une durée d’un mois.

Dans le même temps, nous avons commencé la construction des maisons. En une semaine, onze maisons ont été érigées et dix familles ont reçu les matériaux nécessaires à la construction de leurs habitations. Ces dernières ne vivant pas dans des zones accessibles aux transports, les matériaux leur ont été fournis directement.

Un grand merci à vous !

Un grand merci à vous !Les équipes de NPFS en Haïti sont aujourd’hui capables de venir en aide aux sinistrés grâce à votre soutien. Chaque don réalisé permet de faire une différence pour les rescapés de ce séisme ! Les victimes de cette catastrophe ont tout perdu, ce soutien de NPFS apparaît ainsi comme une lueur d’espoir face à l’absence d’aides publiques.

Un grand merci à vous, nous ne serions pas en mesure de fournir des denrées alimentaires ou des matériaux de construction aux familles impactées sans votre aide précieuse !

Merci !

Notre événement virtuel avec le Dr Jacqueline Gautier !

Le jeudi 23 septembre, l’équipe de Nos Petits Frères et Sœurs a eu le plaisir d’animer son premier événement virtuel en présence du Docteur Jacqueline Gautier, directrice de l’hôpital Saint-Damien !

Profil : docteur Jacqueline GautierA cette occasion, nous avons proposé une rencontre, suivie d’un échange avec cette femme exceptionnelle. L’hôpital Saint-Damien est une référence en Haïti. Il s’agit du seul hôpital pédiatrique du pays. Le docteur Gautier et son équipe viennent en aide aux enfants des communautés les plus pauvres et démunies du pays.

Haïti fait face à de nombreux challenges. Entre crises politiques, sociales, économiques, sanitaires, et catastrophes naturelles, le personnel de Saint-Damien doit sans cesse s’adapter, dans un contexte difficilement imaginable dans un pays comme le nôtre.

Cet échange a été une opportunité pour les participants d’en apprendre davantage sur l’hôpital, les défis auxquels fait face le peuple haïtien ainsi que sur l’utilisation des dons réalisés à l’association.

De plus, par le biais du chat, les participants ont eu l’opportunité de poser toutes leurs questions au Dr Gautier ! C’était une conversation dynamique et intéressante. Voici quelques-unes des questions posées et thèmes abordés :

  • Combien d’enfants sont pris en charge par Saint-Damien chaque année ? Combien y a-t-il de médecins ?…
  • L’impact du COVID-19 : comment la pandémie a-t-elle affecté l’hôpital ? Quel est l’impact sur Haïti en général ? Et les vaccins sont-ils disponibles en Haïti ?
  • Etant donné que Saint-Damien dépend des dons, nos donateurs ont également demandé combien cela coûte pour maintenir l’hôpital ouvert chaque jour ? Ou encore quels sont les défis majeurs auxquels l’hôpital est actuellement confronté ? Quels sont les besoins les plus urgents ?
  • Comment ça se passe en Haïti en ce moment avec l’instabilité politique et les enlèvements toujours plus nombreux. Comment cela impacte-t-il l’hôpital ?

Pour trouver les réponses à ces questions et bien plus encore, vous pouvez regarder la vidéo ici.

Cet échange a été très bien reçu, les participants ayant apprécié le témoignage de ce médecin en première ligne des activités de Saint-Damien :

« Bravo et merci pour ce beau témoignage »
« Très bel échange. Bravo à vous. »
« Merci de votre témoignage qui me permet de mieux réaliser les besoins que vous avez et à quoi servent, nos dons. »

Nous espérons faciliter plus d’échanges comme celui-ci à l’avenir ! Si vous souhaitez être tenu informé/e des futurs événements, inscrivez-vous à notre newsletter !

Si vous souhaitez soutenir le précieux travail du Dr Gautier et son équipe, vous pouvez devenir parrain de l’hôpital ici.

Nos actions sur le terrain suite au tremblement de terre

Kenson Kaas, directeur national des programmes enfance de NPFS en Haïti, se souvient du tremblement de terre de 2010 et de la création de notre école FWAL où sont scolarisés aujourd’hui plus de 850 enfants. Il partage ses réflexions quant à l’importance d’aider les plus vulnérables dans une logique long-terme.

« Le tremblement de terre de magnitude 7,2 qui a frappé le sud du pays n’aurait pas pu tomber plus mal ; tout comme la tempête de catégorie 5 annoncée, alors que nous nous remettons tout juste de la mort de notre président, et nous nous interrogeons sur l’avenir politique de notre pays.

Au cours de la même nuit, nous avons ressenti des secousses si fortes que, par sécurité, nous avons décidé de faire dormir nos enfants à l’extérieur. Lundi, les opérations de secours ont été suspendues en raison du passage de la tempête Grace. Les habitants du Sud-Est du pays ont vu leurs maisons détruites et les tentes temporaires installées, emportées par le vent.

Ce drame fait remonter des mauvais souvenirs liés au tremblement de terre de janvier 2010. Le nombre de morts augmentant de jour en jour, il est clair que ce séisme laissera sa part de cicatrices émotionnelles dans nos cœurs.

Le séisme de 2010

En 2010, j’étais jeune et dévoué à aider les personnes impactées, et particulièrement les enfants. J’ai contribué à mettre en place le programme d’accompagnement FWAL, pour répondre aux besoins vitaux de plus de 2 500 enfants. Le programme grandissant, nous avons construit une école pour fournir une éducation subventionnée et des bourses aux enfants des communautés locales.

Nous nous concentrons sur la prise de décisions durables pour aider les personnes dans le besoin dans des moments comme celui-ci, et nous dépendons du soutien de nos partenaires et donateurs pour avoir un impact significatif sur la vie de ceux qui en ont besoin. Nous aidons à mettre ces jeunes sur la voie du succès. C’est toujours avec une immense joie que je vois les enfants qui ont commencé dans le cadre de notre programme en 2010, étudier à l’université, 11 ans plus tard.

Alors que les besoins de base tels que l’eau, la nourriture et des abris temporaires sont nécessaires, nous nous concentrons aussi sur l’avenir des sinistrés du séisme. Nous répondons aux urgences depuis assez longtemps pour comprendre la nécessité de fournir des outils aux sinistrés pour les aider à reconstruire leur vie. Sans ce soutien, les personnes touchées par ces drames n’ont pas la capacité de reconstruire leur vie et quelques années plus tard, vivent toujours sous des abris de fortune. Il est clair qu’Haïti est une terre propice aux caprices de la nature, nous devons donc prendre des décisions plus durables pour aider nos frères et sœurs.

Les prochaines étapes

Notre objectif est d’identifier les personnes touchées par ce nouveau désastre et les aider à reconstruire leur vie en bâtissant des maisons, en fournissant des outils agricoles et de l’argent pour les petites entreprises. Nous commencerons par identifier les enfants dans nos programmes qui ont des familles dans les zones touchées, afin de leur venir en aide.

Avec votre soutien, nous voulons aider certaines personnes à reconstruire leurs maisons. Nous avons pour but de soutenir 50 familles à Les Cayes et 100 à Jérémie, où nous avons une relation forte avec la communauté, la plupart de notre personnel et nos enfants venant de ces régions. Nous comptons sur votre soutien pour nous aider à y parvenir. »

Aidez-nous à venir en aide aux Haïtiens, soutenez nos actions pour les sinistrés du tremblement de terre en donnant ici.

Ils ne sont pas morts, mais pourtant, ils ne vivent pas

GéhyGéhy est arrivé à Ste Hélène lorsqu’il avait 9 ans. Après des études en ingénierie à Port-au-Prince, Géhy, aujourd’hui âgé de 33 ans, a quitté nos programmes. Quand il a appris la terrible nouvelle concernant le tremblement de terre, il n’a pas pu faire autrement que d’apporter son aide à notre grande famille.

Avec nos équipes, il s’est rendu auprès des sinistrés. Nous partageons avec vous son témoignage, dans lequel il déplore les ravages de cette catastrophe pour les Haïtiens qui pleurent les disparus et se désolent de ces nouvelles difficultés pour se nourrir, se loger, se laver, ou encore se soigner.

Le 12 janvier 2010, j’ai vécu mon premier tremblement de terre à Kenscoff, avec mes frères et sœurs de NPFS, comme vous pouvez l’imaginer, ce fut une épreuve difficile. Nous avons vécu la mort.

A la suite du séisme du 14 août, je me suis rendu dans le sud du pays, plus précisément aux Cayes, déterminé à aider les victimes de la catastrophe.

L’insécurité opaque qui règne dans les environs de Martissant et Fontamara, due à la présence de gangs dans ces zones, nous cause une peur constante.

Afin de favoriser notre sécurité et faciliter notre passage dans cette région instable, nous avons fait le trajet avec une ambulance du foyer Sainte-Hélène, depuis Kenscoff. Celle-ci est tombée en panne au cours de notre cheminement, mais nous avons été en mesure d’y apporter les réparations nécessaires pour reprendre notre chemin.

J’ai visité des quartiers où 80% des maisons ont été totalement détruites ou fissurées. Nous avons vu des victimes allongées dans les rues, on pouvait voir la désolation dans leurs regards. Nous avons entendu une quantité de témoignages vraiment tristes et terribles dépassant l’entendement.

Personnellement, j’ai perdu un oncle sous les décombres… On n’a pas encore trouvé son corps malgré tous les efforts pour déblayer l’espace où se trouvait la maison. Il a laissé des pleurs et des larmes car il est difficile d’accepter la perte d’un être cher.

Nous sommes aidés par des volontaires sur place. Il était important pour nous de nous rendre aux Cayes pour apporter notre aide à la population touchée par ce désastre, et former les volontaires à venir en aide aux sinistrés.

En plus de cette catastrophe, des ouragans sont annoncés sur Haïti. La nécessité de venir en aide à la population touchée est plus qu’élevée.

Nous avons des besoins urgents de matériel médical, tentes, tôles, bois, produits d’hygiène, eau et nourriture.

Nous avons besoin de vous. Haïti a besoin de votre aide !

Géhy, fils de Nos Petits Frères et Sœurs.

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