Découvrez l’histoire inspirante de Yamile !

Découvrez le témoignage de Yamile, une jeune bénéficiaire de notre centre communautaire au Pérou.

À travers des images de son quotidien, Yamile partage ses objectifs et ses aspirations, tout en nous offrant un aperçu de sa vie, de son foyer et de sa famille.

Son récit poignant met en lumière l’impact positif des services fournis par le centre et l’aide précieuse qu’elle reçoit pour se construire un avenir meilleur.

Découvrez Yamile sans plus attendre !

“Je m’appelle Yamile, j’ai 17 ans et je suis inscrite au Centre Communautaire Père Wasson, situé à San Vicente de Cañete, au Pérou.

Je suis actuellement en dernière année de lycée au « Centro de Mujeres », une école publique de San Vicente de Cañete.

Je vis avec ma mère, Teresa Micaela, dans la maison de ma grand-mère, qui se trouve dans le quartier de Santa Rosa, à San Vicente de Cañete. Bien que ma mère possède un terrain dans le quartier « Arístides Merloni 18 de octubre », nous n’y avons pas encore construit de maison, c’est pourquoi nous vivons pour l’instant chez ma grand-mère.

Ma famille et moi avons rejoint le centre communautaire en mars 2023, et cela a été une formidable opportunité pour nous. Grâce à ce centre, nous avons pu satisfaire des besoins essentiels, comme l’accès à une alimentation quotidienne. Chaque mois, nous recevons un panier de produits alimentaires de base, ce qui nous permet de maintenir une alimentation équilibrée.

En plus du soutien alimentaire, j’ai la chance de participer à des séances de psychologie deux fois par semaine, ainsi qu’à des ateliers mensuels de renforcement familial avec ma mère. Ces activités sont animées par une psychologue. Grâce à son aide, j’ai appris à exprimer mes sentiments et à mieux comprendre les siens, ce qui a amélioré la communication et renforcé la confiance entre ma mère et moi.

Les ateliers de psychologie m’ont aidée à développer mon intelligence émotionnelle. J’y ai appris à identifier, exprimer et gérer mes émotions de manière saine. J’ai également découvert différentes techniques de communication pour mieux interagir avec les autres et exploré des stratégies de résolution de conflits. J’ai appliqué ces apprentissages dans mes interactions avec ma famille et mes camarades de classe.

Ces séances de psychologie et de renforcement familial ont également contribué à augmenter ma confiance en moi, à reconnaître mes points forts et à les utiliser. Par exemple, pendant les vacances d’été, j’ai travaillé comme enseignante bénévole en proposant des cours de soutien en mathématiques et en communication aux jeunes filles du primaire.

Actuellement, je travaille sur mon projet de vie dans le cadre d’ ateliers de psychologie. Cela m’aide à clarifier mes objectifs à court et moyen terme. Mon but cette année est de terminer première de ma promotion, afin de pouvoir postuler à une bourse du gouvernement et réaliser mon rêve d’étudier le droit à l’université.

Je suis très reconnaissante pour tout le soutien que j’ai reçu jusqu’à présent. Je suis convaincue que si d’autres personnes rejoignent la grande famille de Nos Petits Frères et Sœurs, de nombreux enfants pourront eux aussi avoir l’opportunité de réaliser leurs rêves et d’avoir un bel avenir.”

Le parcours de Yamile est un bel exemple de résilience et de persévérance. Le fait qu’elle ait su tirer parti des opportunités proposées par le centre montre à quel point elle est déterminée à atteindre ses objectifs. Nous lui souhaitons beaucoup de succès pour la fin de ses études et dans la réalisation de son rêve d’étudier le droit !

Haïti, entre violences et stratégies d’espoir

Le jeudi 03 octobre 2024, à une centaine de kilomètres de la capitale, 70 personnes ont été massacrées par les gangs. Ce fait tragique est, malheureusement, pas forcément un fait isolé. Au moins 3 661 personnes ont été tuées depuis janvier dans le pays en raison des violences, a indiqué le Haut-Commissariat de l’ONU la semaine dernière. 

Lorsqu’on regarde la situation d’Haïti depuis près de 5 ans, la crise est omniprésente. L’assassinat de Jovenel Moïse en 2021 n’a fait qu’exacerber les tensions déjà existantes dans le pays. Les gangs ont pris le contrôle de certains quartiers de la capitale et les conséquences retombent sur la population. 

Nos Petits Frères et Sœurs vous fait un point sur la situation.

L'action des forces gouvernementales

Les forces armées gouvernementales et les forces de la coalition internationale luttent contre les gangs. Des troupes en provenance du Kenya ont été envoyées sur place pour consolider cette mission pour rétablir l’ordre. L’augmentation de la présence policière a quand même des conséquences sur la population. Les personnes se sentent un petit peu plus en sécurité. Selon la directrice de l’hôpital Saint-Damien, on note une baisse des fusillades et des kidnappings aux abords de l’établissement. En dehors de l’hôpital, la présence policière s’est aussi renforcée au niveau de l’aéroport afin de reprendre le contrôle de cette localisation stratégique.

Lorsqu’on regarde la situation au global, il n’y a pas tant d’évolution. Les difficultés d’accès aux denrées alimentaires couplées avec la hausse du prix de celles-ci rendent la vie assez compliquée. Au-delà de ce phénomène, l’insécurité permanente restreint la liberté de circulation des personnes.
Malgré la rentrée scolaire de début octobre, de nombreuses écoles restent fermées et certaines régions restent inaccessibles du fait de la présence des gangs. Cela s’explique aussi parce que la présence policière n’est pas la même partout. Les forces sont surtout présentes dans la capitale. En conséquence, les dommages collatéraux chez les civils sont nombreux. Les violences du 03 octobre illustrent ce fait.
Au niveau des chiffres, plus de 700 000 personnes sont des déplacés internes en Haïti. Pour la moitié, ce sont des enfants. Selon l’ONU, ce chiffre représente une hausse de 22% par rapport au mois de juin.

La répression des gangs

Le problème avec l’augmentation des forces policières, c’est qu’en réponse, la violence des gangs augmente aussi. Ces derniers continuent d’opérer en toute impunité. Cela se traduit notamment par les blocages de routes et en pratiquant l’extorsion sur les civils.

La menace des gangs se traduit aussi par de l’intimidation. En effet, il y a énormément de vidéos d’intimidation, de menaces et aussi des vidéos qui montrent leurs activités. Au-delà de la simple violence que représente ces gangs, l’impact sur le moral des Haïtiens est énorme. Pour les locaux, tant que l’ensemble des réseaux criminels ne seront pas démantelés, il n’y aura pas de réelle amélioration de la sécurité. Car dans les faits, les gangs se renforcent aussi. Ils arrivent à recruter de nouveaux membres souvent jeunes.

La situation dans nos infrastructures

Toute cette crise dans le pays a une influence sur nos infrastructures. En effet, les entrées et les sorties autour de nos structures représentent un réel risque pour tous. À Tabarre, le risque de fusillades reste élevé avec notamment les balles qui fusent près de notre enceinte.

À Kenscoff, qui est plus éloignée de la capitale, les risques sont moindres.

En ce qui concerne l’hôpital Saint-Damien, même si l’établissement n’a pas fait l’objet de menaces directes, il se situe dans une zone rouge en termes de sécurité. Les nombreux convois de police près de l’hôpital témoignent de la tension ambiante. Il faut constamment s’adapter aux perturbations dans la chaîne d’approvisionnement médicale, qui touchent tous les hôpitaux, les laboratoires, les pharmacies… Les défis logistiques au niveau des ports ont amplifié ces problèmes. Pour maintenir les services essentiels, l’hôpital Saint-Damien est en relation avec des établissements partenaires et essaie de diversifier ses fournisseurs.

Les solutions mises en place

Afin de garantir la pérennité de nos services et la sécurité de chacun, des solutions ont été mises en place. Pour minimiser les risques, les enfants ne sortent pas de nos locaux. Limiter les sorties est le meilleur moyen de les protéger car même les petites sorties représentent un risque. Concernant les cours, des aménagements ont également eu lieu, toujours dans l’idée de limiter les déplacements.
Au niveau des ressources humaines, il y a des problèmes par rapport à l’absentéisme, aux démissions, et aux retards dus aux différents barrages sur les routes. Un roulement de 3 jours pour les employés a été mis en place au sein de notre hôpital, pour anticiper toute absence. La flexibilité est de mise à tous les niveaux. Dans le futur, nous aimerions mettre en place une prime de risques pour le personnel de l’hôpital, qui risque sa vie presque quotidiennement pour remplir sa mission.

Les défis sont nombreux et la situation sur place reste très préoccupante, d’un point de vue sécuritaire global, mais aussi pour nos infrastructures et activités. Dans ce contexte particulièrement difficile, si vous souhaitez soutenir nos actions en faveur des enfants et des familles vulnérables en Haïti, faites un don !

Offre d’emploi

Rejoignez notre équipe : nous sommes à la recherche de notre futur(e) Responsable du Pôle Relations Donateurs et Programme de Parrainage

Dans le cadre du départ de notre collègue Jolène, nous sommes à la recherche de la perle rare pour rejoindre notre belle équipe en tant que Responsable du Pôle Relations Donateurs et Programme de Parrainage ! N’hésitez pas à nous envoyer votre candidature et à partager l’offre dans vos réseaux !

entrtien offre d'emploi relation parrainage.

Missions
⇒ Relations donateurs

  • Réponses aux courriers et emails donateurs ;
  • Traitement des remerciements ;
  • Saisie des dons ;
  • Dépôt des remises en banque ;
  • Mise à jour de notre base de données donateurs ;
  • Standard téléphonique ;
  • Contact privilégié des bénévoles qui interviennent sur ce périmètre.

Programme de parrainage d’enfants

  • Gestion des courriers, envois en traduction ;
  • Gestion des substitutions, mise en place de parrainages ;
  • Traitement des messages reçus dans notre intranet ;
  • Création et/ou mise à jour des documents supports au programme de parrainage ;
  • Contact privilégié des bénévoles qui interviennent sur ce périmètre ;
  • Organisation de réunions de parrains;
  • Stratégie de développement du programme et mise en œuvre.
Enfants association humanitaire salvador.

Vous souhaitez rejoindre une petite équipe dynamique et une association à fort potentiel de développement ?

Nous sommes impatients de recevoir votre candidature :

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Scolarisation des enfants en Haïti : Témoignage de Keshnara

L’histoire de Keshnara

Dans la chaleur d’Haïti, la vie de nombreux enfants est façonnée par des défis auxquels ils font face dès leur plus jeune âge. Keshnara, une petite fille pleine de vie âgée de seulement 7 ans, est arrivée dans notre foyer Sainte-Hélène en 2018. Elle n’avait qu’un an. Sa mère, confrontée aux difficultés économiques, a fait le difficile choix de chercher de l’aide pour offrir à sa fille les opportunités qu’elle mérite. « Je lui ai donné la vie, mais je n’ai pas les moyens de lui offrir un avenir ! », nous a-t-elle confié.

Keshnara, au sein de notre école en Haïti. Sa mère n'avait pas les moyens de lui donner une éducation, elle s'est donc tournée vers nous.

Depuis son arrivée, Keshnara a illuminé notre foyer de sa curiosité, de son désir d’apprendre et de comprendre le monde qui l’entoure. En cette année 2024, elle poursuit son chemin d’apprentissage avec enthousiasme, maintenant en 2ème année de classe Fondamentale (équivalent CE2 en France). Chaque jour, elle s’épanouit davantage, guidée par l’amour et le soutien de notre grande famille.

Malgré la distance qui les sépare, le lien entre Keshnara et sa mère reste fort. Tous les premiers samedis du mois, sa mère vient passer la journée avec elle, offrant ainsi à leur relation précieuse un moment de réconfort et de complicité.

-Keshnara, 7 ans

NathalieMaman de Keshnara
Je serai éternellement reconnaissante à Nos Petits Frères et Soeurs d’offrir une bonne éducation à ma fille et je prie chaque jour pour qu’elle réussisse sa scolarité et puisse poursuivre ses études.

CHIFFRES CLÉS DE L’ENSEIGNEMENT EN HAÏTI 

La situation est caractérisée par des défis majeurs. L’accès à l’enseignement est gravement compromis en raison de l’insécurité omniprésente, de la violence et de l’instabilité politique. Le pays est confronté à des taux d’analphabétisme élevés, à des infrastructures éducatives insuffisantes, à un manque de ressources financières et à des inégalités d’accès entre les régions urbaines et rurales.

De plus, l’accès est souvent compromis en raison du manque d’enseignants qualifiés, de matériel pédagogique adéquat et de programmes éducatifs adaptés aux besoins des élèves. 

Les enfants jouent dans la cour de récréation de l'école en Haïti.

HAÏTI SE CLASSE 112ÈME SUR 157 PAYS DANS LE MONDE. 

Cet indice révèle qu’un enfant né aujourd’hui en Haïti ne sera que 45 % aussi productif à l’âge adulte qu’il le pourrait s’il bénéficiait d’une éducation complète et d’une santé optimale.

(Source : La Banque Mondiale)

Un élève lève la main en classe en Haïti.

PLUS DE 250 000 ENFANTS ÂGÉS DE 6 À 11 ANS NE SONT PAS INSCRITS À L’ÉCOLE. 

Le coût élevé de l’éducation par rapport au PIB du pays est un défi majeur : en moyenne, les parents paient 140 $US par an et par enfant pour des écoles primaires privées. 

(Source : La Banque Mondiale)

La classe d'école au sein des foyers de notre organisation en Haïti.

1 250 ÉCOLES ONT ÉTÉ TOUCHÉES PAR LE TREMBLEMENT DE TERRE DE 2021.

De nombreuses infrastructures, notamment des centaines d’écoles dans le sud du pays, restent en ruine.

(Source : La Banque mondiale)

Les enfants construisent leur avenir au sein de l'école primaire Sainte Hélène en Haïti.

LA SCOLARISATION DES ENFANTS AU SEIN DE NOTRE ORGANISATION

Évaluation du niveau scolaire

À son arrivée, nous évaluons le niveau scolaire de l’enfant et il sera placé dans une classe correspondant à celui-ci. 

⇒ Classe selon les âges

Les enfants sont placés dans des classes de leur groupe d’âge lorsque cela est possible.

Des élèves étudiant dans nos écoles en Haïti pour construire leur avenir.
Des enfants dans leur uniforme NPH en Haïti.

⇒ Programmes spéciaux

Toutefois, si un enfant accumule une classe de retard ou plus, il est intégré à un programme spécial. Dans ce programme, il bénéficie d’un soutien scolaire jusqu’à ce qu’il rattrape ses camarades de classe.

⇒ Direction nationale de l’éducation

Nos écoles suivent les directives de la Direction nationale de l’éducation pour le programme scolaire. Celui-ci comprend des cours de base ainsi que des options comme l’art, l’informatique, l’anglais et la musique. 

Notre programme de parrainage

Le programme de parrainage de notre organisation prévoit un don de 30€ par mois. Vous bénéficiez d’une déduction fiscale de 66% pour les enfants d’Haïti. 

Le coût sera donc d’environ 10€ par mois. Par ce soutien, vous assurez un avenir meilleur à ces enfants en leur offrant un accès à l’éducation, à la santé et à la nutrition. 

De plus, ce soutien financier bénéficie à tous les enfants d’un même foyer ou d’une même famille. En participant au programme, vous recevrez des nouvelles régulières de l’enfant que vous parrainez et vous pourrez également communiquer avec lui à travers des courriers. Cette relation spéciale crée un lien social important pour le bon développement de l’enfant. 

Malgré le climat d’insécurité persistant, nos équipes dévouées travaillent sans relâche pour offrir des opportunités éducatives au plus grand nombre d’enfants possible. En 2023, plus de  2 560 enfants ont été scolarisés grâce à nos efforts collectifs en Haïti.

Les violences des gangs en Haïti : Quelles solutions ?

Depuis des décennies, les gangs en Haïti sèment le chaos instaurant un climat de violence et d’instabilité. Aujourd’hui, plus que jamais, les Haïtiens sont forcés de fuir leur domicile et ne peuvent plus protéger leurs familles.  Cet article traite de la réalité des gangs en Haïti, des conséquences, et des solutions envisagées pour améliorer la situation.

Qu’est ce qu’un gang ?

Les gangs causent des troubles dans la capitale de Port-au-Prince en Haïti.
Crédit photo : Ralph Teddy Erol

Un gang est un groupe organisé d’individus qui se réunissent régulièrement pour participer à des activités criminelles. 

Ces activités peuvent inclure le trafic de drogue, le vol, l’extorsion, la violence armée et d’autres formes de criminalité. 

Les membres d’un gang partagent des codes, des règles et symboles qui renforcent leur identité de groupe. 

De plus, les gangs exercent un contrôle sur un territoire spécifique et rivalisent souvent avec d’autres gangs.

Les gangs en Haïti : Contexte et histoire

  • 1950: Des groupes armés ont commencé à émerger et se sont installés en Haïti. Ils ont commencé avec les « Tontons Macoutes » formés par le dictateur François Duvalier pour réprimer les opposants. Après la chute de la dictature en 1986, la violence persiste avec les tontons Macoutes devenant des milices d’extrême droite.
  • De 1994 à 2004: En 1994, le président Jean-Bertrand Aristide interdit les groupes armés pro-Duvalier et dissout l’armée haïtienne, mais sans désarmement. Une insurrection anti-Aristide a lieu à Port-au-Prince, avec d’anciens soldats attaquant le gouvernement. En réponse, des jeunes créent des groupes d’autodéfense appelés “les chimères”, soutenus par la police et le gouvernement pour renforcer leur position.
  • Après le séisme de 2010:  Les gangs ont subi une transition de pouvoir. Des gangs plus jeunes et plus impitoyables dépassent en nombre les gangs plus anciens, renforçant ainsi leur pouvoir. Le tremblement de terre a également entraîné une évasion massive de criminels des prisons haïtiennes.
  • 2004, 2017, 2018: La Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti a été établie après le coup d’État de 2004. Cependant, elle n’a pas réussi à contenir les troubles et a été accusée d’abus. Depuis octobre 2017, les gangs ont intensifié leur brutalité. 25 civils ont par exemple été tués lors d’un massacre à Port-au-Prince en 2018. 
  • De 2017 à 2024: Une crise politique et économique frappe Haïti. Le parlement est dans une impasse et l’administration publique est en déclin, faute de financement.
    Le système judiciaire s’effondre et les élections sont reportées à plusieurs reprises. Les catastrophes naturelles et les troubles ont aggravé la crise. Ainsi, les gangs ont saisi l’opportunité de prendre le contrôle en utilisant des politiciens corrompus et des pratiques criminelles. 

(Source : Haïti Libre, SciencesPo)

 

Crédit Photo : Ralph Teddy Erol

L’escalade de la violence des gangs haïtiens en 2024

Une escalade de violence a eu lieu au premier trimestre 2024, rendant la situation particulièrement préoccupante. Les gangs ont mené des attaques contre plusieurs commissariats, des prisons et même l’aéroport. 

Le gouvernement a dû déclarer l’état d’urgence dans tout le département de l’Ouest, incluant Port-au-Prince. Le Premier ministre haïtien, Ariel Henry, a dû démissionner. 

Dans son discours, il a souligné l’importance de la stabilité pour le futur du pays et a annoncé que son gouvernement se retirerait après la mise en place d’un conseil de transition. Découvrez notre article pour en savoir plus. 

(Source : Le Monde)

QUI FINANCE LES GANGS en Haïti ?

Le rapport de l’ONU souligne l’implication de personnalités haïtiennes. L’ex président Michel Martelly aurait par exemple participé au financement des gangs en Haïti. 

Selon le rapport, il aurait donc utilisé les gangs pour étendre son influence politique en leur fournissant des fonds et des armes.

Les gangs en Haïti perturbent et créent le chaos dans les rues de Port-au-Prince.
Crédit photo: Ralph Teddy Erol

D’autres figures politiques, comme Reynold Deeb et Youri Latortue, ont aussi été liés au soutien financier des gangs. Ils ont utilisé ces relations pour assurer leur protection personnelle et promouvoir leurs intérêts politiques. Ainsi, cette pratique de financement des gangs par des politiciens a enrichi et consolidé leur pouvoir.

(Source : Haïti en Marche)

Les gangs en Haïti: plus puissants que la police ?

Certains gangs haïtiens possèdent un armement beaucoup plus important que la police. Ce trafic d’armes inclut des armes sophistiquées, russes et américaines, provenant principalement des États-Unis.

L’ augmentation du trafic a provoqué des attaques violentes, des enlèvements et des évasions de prison, forçant des centaines de milliers de personnes à fuir. Les gangs étendent aussi leur contrôle sur des points stratégiques comme les ports et les routes. 

La corruption et l’infiltration des gangs affaiblissent les efforts des forces de l’ordre qui luttent contre la criminalité. Enfin, les capacités opérationnelles de la police sont entravées par les ressources limitées et les infrastructures fragiles.

(Source : Nations Unies)

Plus de 165 000 personnes déplacées en 2023 en raison de la guerre des gangs en haïti

Crédit photo : Ralph Teddy Erol

Plus de 165 000 personnes ont été déplacées en Haïti en raison de la violence des gangs. Au cours des trois premiers mois de 2023, les attaques de gangs ont causé plus de 1 630 morts, blessés ou enlevés. 

La situation est alarmante et requiert une aide humanitaire immédiate. 

Actuellement, seul 20% du Plan de réponse humanitaire d’Haïti est actuellement financé.

(Source: OIM ONU Migration, Le Monde)

Quelles sont les solutions face à la montée des gangs en Haïti ?

Face à la violence des gangs en Haïti, les solutions proposées divergent. Les solutions envisagées impliquent des mesures à la fois politiques et sécuritaires. 

Le Conseil de sécurité de l’ONU a approuvé le déploiement d’une mission multinationale de soutien, pour contenir la violence des gangs et renforcer les capacités nationales en matière de maintien de l’ordre. 

En parallèle, des initiatives politiques telles que la création d’un Conseil présidentiel de transition sont en cours pour restaurer les institutions démocratiques et assurer une gouvernance stable. Cependant, il est clair que la crise en Haïti ne peut être résolue en queqlues jours. 

Elle nécessitera un soutien continu sur le plan régional et international. Il apparait nécessaire de renforcer les capacités des forces de sécurité nationales, de lutter contre le trafic d’armes et la corruption, et de promouvoir le respect des droits de l’homme et de l’état de droit. 

Un appui de la communauté internationale est crucial pour aider le gouvernement haïtien à répondre efficacement à la crise actuelle. Cela nécessite une collaboration étroite avec les acteurs locaux et la société civile pour promouvoir une transition pacifique et inclusive vers la stabilité et le développement.

(Source : Nations Unies)

Les enfants haïtiens sont heureux de faire parti de la famille NPFS.

Soutenir notre association, c’est aussi aider Haïti

Soutenir notre association, c’est également apporter un soutien direct à Haïti. Nous nous concentrons sur les enfants les plus vulnérables et leur offrons un accès à l’éducation, aux soins de santé et à une alimentation adaptée. 

Actuellement, notre priorité est d’assurer leur sécurité dans un contexte marqué par la montée de la violence des gangs. Votre contribution nous aide à maintenir un environnement sûr et stable pour les enfants et les jeunes que nous accompagnons à travers nos différents programmes. 

Notre association offre aussi aux enfants des alternatives positives, les éloignant des gangs pour un meilleur avenir. Haïti dépend de ses futures générations pour son avenir. Nos actions ont donc un impact non négligeable pour l’avenir du pays. 

Haïti : l’état d’urgence est déclaré

 

Ces dernières semaines, Haïti fait face à une escalade de violence sans précédent. La capitale et les zones alentours sont particulièrement touchées. Deux prisons ont été attaquées en début de mois par des gangs armés, afin d’y libérer les prisonniers. Ils réclament la démission du premier ministre Ariel Henry, au Kenya au moment des faits. Ariel Henry avait été nommé premier ministre par le président Jovenel Moïse, quelques jours avant son assassinat en 2021.

 

Que se passe-t-il en Haïti ?

Suite au décès du président, les bandes armées ont commencé à étendre leur contrôle et particulièrement dans la capitale, où plus de 80% est aujourd’hui sous leur domination. La population haïtienne vit dans un quotidien de terreur, chaque déplacement exposant les Haïtiens a des violences inimaginables : meurtres, vols, viols, enlèvements… personne n’est épargné. En 2023, l’ONU a recensé plus de 4 789 assassinats, 2 490 enlèvements et un taux d’homicide de 40,9 pour 100 000 habitants, soit plus du double de 2022.

Ariel Henry se trouvait au Kenya pour signer un « accord de réciprocité » et finaliser le déploiement d’une mission militaire financée par 12 pays (dont les Etats-Unis, le Canada et la France). Cette mission, pilotée par le Kenya pour rétablir la paix sur le sol haïtien, était porteuse d’espoir pour la population haïtienne. 

Mais pendant ce temps, à Port-au-Prince, les bandes armées se sont unies sous le nom de groupe « Vivre ensemble » et ont attaqué commissariats, hôpitaux, le port, ainsi que le pénitencier national et la prison de la Croix-des-Bouquets. 

Au total, plus de 4 500 prisonniers ont été libérés par les bandes armées, incluant des membres affluents de ces gangs, ainsi que des hommes présumément liés à l’assassinat du président Jovenel Moïse.

Des familles haïtiennes se sont retrouvées sans maisons car elles ont été brûlées par des gangs.
Un groupe de personnes dont leurs maisons ont été brûlées par les gangs.
Familles déplacées à l'École Nationale Argentine de Bellegarde », située dans la ruelle Vaillant, Lalue, Port-au-Prince. Crédit à Ralph Tedy Erol.

 

L’hôpital Universitaire d’Haïti, le plus grand hôpital public de la capitale, a également été vandalisé et pillé par les bandes armées. 

L’aéroport de Port-au-Prince, Toussaint Louverture, a été attaqué à plusieurs reprises, mais les policiers et militaires sur place ont réussi à le protéger. 

Ils réclament la démission du premier ministre et s’opposent à l’arrivée de troupes kényanes en Haïti.

Suite à son retour du Kenya, l’avion transportant Ariel Henry a été dans l’incapacité d’atterrir à Port-au-Prince, à cause de la situation sur place. Après le refus de la République dominicaine de le recevoir, c’est finalement à San Juan, à Porto Rico, que le premier ministre haïtien a pu arriver. 

 

 

Le gouvernement haïtien a déclaré l’état d’urgence et un couvre-feu jusqu’au 3 avril. Les pays des Caraïbes se sont réunis en urgence le 11 mars en Jamaïque, à l’initiative de la Caricom (Communauté des Caraïbes), avec des représentants de l’ONU et de plusieurs pays, dont la France et les Etats-Unis. Le premier ministre haïtien a annoncé sa démission au profit d’un conseil de transition composé de membres de la société civile et destiné à désigner son successeur.

 

 

L’instabilité politique et les violences récentes ont plongé le pays dans l’urgence, avec un couvre-feu en place. Plus de 360 000 personnes ont été déplacées. De plus, les troubles ont perturbé l’approvisionnement alimentaire, exacerbant la crise de la malnutrition déjà présente. 

 

État  d’urgence

Des milliers de personnes cherchent refuge dans des bâtiments publics comme les lycées et les hôpitaux. À Tabarre, dans nos locaux, des dizaines de personnes affluent, demandant désespérément de l’aide. Déplacées à plusieurs reprises en raison de l’expansion des territoires des gangs, la plupart ont tout perdu, leur maison étant réduite en cendres.

 

Nous avons accueilli près de 150 personnes venues demander de l’aide, principalement des femmes et des enfants. Ils sont démunis, épuisés, dormant à même le sol. Déplacés plusieurs fois en raison de l’expansion des territoires des gangs, la majorité a perdu sa maison dans les incendies. Leur seul souhait : quitter la capitale au plus vite pour retrouver la sécurité et leurs proches en province. 

Des réfugiés haïtiens se sont réfugiés au sein du local Sainte-Anne de notre association.
Les réfugiés Haïtiens recueillis au sein du local Sainte Anne de notre association.

Quels sont les retours de nos équipes sur place ?

Nos équipes surveillent de près la situation et prennent toutes les précautions nécessaires pour assurer la sécurité de nos enfants, de nos bénéficiaires et de notre personnel, le tout dans un contexte de guerre civile.

  • Sur notre site de Kenscoff, les enfants sont à l’abri et l’école communautaire fonctionne normalement pour le moment. 
  • A Tabarre, il y a des difficultés d’approvisionnement en gaz en raison des routes bloquées. Les activités scolaires sont suspendues. L’accès aux produits de première nécessité est limité car les magasins sont fermés et les routes bloquées.
  • L’hôpital Saint-Damien reste opérationnel 24h/24 et 7j/7 pour fournir les services médicaux dont les plus vulnérables ont besoin. Les déplacements étant compliqués, les membres de notre personnel vivant dans des zones à risque restent à l’hôpital. Par ailleurs, nous recevons des patients dans des états de santé très graves. 

Les groupes armés contrôlent l’entrée et la sortie du pays que ce soit par voie terrestre, maritime ou aérienne. De ce fait, l’approvisionnement en produits de première nécessité (nourriture, eau, médicaments, essence) pour la survie de la population est extrêmement difficile. Nous recevons de plus en plus de demandes d’aides financières et de nourriture. Tout le monde a d’énormes besoins et tout le monde connaît quelqu’un qui est cruellement dans le besoin.

Avec 550€

nous pouvons acheter 190 litres d’huile pour cuisiner.

Avec 1 800€ 

nous pouvons acheter 50 sacs de riz de 25 kg chacun.

Avec 2 600€ 

nous pouvons acheter 70 sacs de sucre de 25 kg chacun.

Avec 5 000€

nous pouvons acheter 135 sacs de haricots de 25 kg chacun.

Notre organisation défend et garantit les droits des enfants en Amérique latine et dans les Caraïbes. Plus que jamais, nous voulons continuer à sauver des vies en Haïti. 

Plus que jamais nous voulons que notre hôpital Saint-Damien puisse ouvrir ses portes tous les jours. Plus que jamais nous souhaitons garantir la sécurité alimentaire et les soins de santé aux plus vulnérables. Merci de nous aider dans notre mission.

Déplacement des familles Haïtiennes après la destruction de leurs maisons par les gangs.
Des familles fuyant leur domicile lors de la crise en Haïti, après que leurs maisons aient été attaquées par des gangs. Crédit à Ralph Tedy Erol.

Découvrez l’unique service d’oncologie pédiatrique en Haïti

L’hôpital Saint-Damien, le seul hôpital pédiatrique en Haïti

L'hôpital Saint-Damien, le seul hôpital pédiatrique en Haïti.

L’accès à la santé en Haïti est particulièrement difficile. En effet, les infrastructures publiques sont souvent peu nombreuses, notamment dans les campagnes, et il y a un manque très important de personnel qualifié et de moyens. D’un autre côté, les infrastructures privées, présentes principalement dans les zones urbaines, sont hors de prix pour une population vivant à près de 60% sous le seuil de pauvreté et qui peine déjà à se nourrir. Ces facteurs contribuent à la difficulté d’accès de la population haïtienne, aux services de santé essentiels.

Afin de remédier au besoin vital de services de santé pour la population, Nos Petits Frères et Sœurs en Haïti, a ouvert l’hôpital pédiatrique Saint-Damien, en 1989, à l’initiative du père Richard Fréchette. Situé en banlieue de Port-au-Prince, l’hôpital Saint-Damien est l’unique établissement pédiatrique du pays. Il dispose entre autres, d’une maternité, d’un service d’urgence, de malnutrition, d’oncologie, d’un service de néonatologie, d’une pharmacie, d’une clinique interne, d’un laboratoire, etc.

L’établissement accueille les enfants, ainsi que les futures mamans. Les soins proposés par les différents services sont gratuits pour les familles vulnérables. Afin de pouvoir venir en aide à la population haïtienne, l’hôpital Saint-Damien repose sur la générosité de ses bienfaiteurs. C’est grâce à leur soutien que les patients sont soignés, les équipes médicales rémunérées, le matériel médical et les médicaments achetés, etc.

En 2023, les équipes de notre hôpital pédiatrique en Haïti ont reçu en consultation, plus de 15000 enfants, ont accompagné près de 1950 mamans à donner naissance, ont offert plus de 17500 services de santé publique aux communautés et plus de 500 personnes y étaient employées.

Le service d’Oncologie pédiatrique

L’unité d’oncologie pédiatrique voit le jour en 2006, à l’initiative du docteur Pascale Gassant. Cette pédiatre a fait le choix de se spécialiser en oncologie pédiatrique après avoir constaté le peu de services disponibles pour traiter ces pathologies. Le service a pour but de prendre en charge les enfants souffrant d’un cancer, de venir en soutien aux jeunes patients et leur famille, ainsi que de sensibiliser la communauté médicale afin d’aider au diagnostic précoce des cancers infantiles.

Infirmière faisant un eamen médical au sein du seul hôpital pédiatrique en Haïti.L’unité d’oncologie comporte 17 lits, et est aujourd’hui composée de 2 oncologues, 1 pédiatre spécialisé dans les soins palliatifs, 1 pédiatre spécialisé dans la nutrition, 1 psychologue, 7 infirmières, 4 auxiliaires et 1 assistante sociale. A Saint-Damien, sont notamment traités les cancers de Wilms, les rétinoblastomes, les lymphomes, les sarcomes, les tumeurs germinales et les leucémies. Les traitements de chimiothérapie et les chirurgies nécessaires sont réalisés au sein de l’hôpital. Les soins plus complexes, comme la radiothérapie, ou les traitements nécessaires pour les cancers du cerveau, sont référés en République dominicaine.

logo hôpital représentant l'hôpital Saint-Damien, seul hôpital pédiatrique en Haïti.

 

 En 2023, on comptabilise 617 consultations et 39 nouveaux cas.

Témoignage du docteur Pascale Gassant

L’histoire touchante de Henri

Docteur Pascale Gassant
Docteur Pascale Gassant Directrice de l'hôpital Saint-Damien et fondatrice de l'unité d'oncologie
Le but du programme d’oncologie de Saint-Damien est de diagnostiquer et de prendre en charge les enfants, mais aussi d’apporter un soutien psycho-social aux familles. Nous essayons de donner une lueur d’espoir à ces enfants et à leur famille. Nous tentons alors de leur offrir un soutien, un appui psychologique, physique, pour les aider à traverser cette étape difficile. Notre motivation est de redonner le sourire, de l’espoir, et sauver la vie de nos jeunes patients. Malheureusement, nous ne pouvons pas sauver tout le monde. Dès que l’on parle de cancer en Haïti c’est souvent synonyme de mort.

Henri est l’un des bénéficiaires du programme d’oncologie pédiatrique à Saint-Damien.

Au cours de plusieurs semaines, le petit Henri, âgé de trois ans, faisait face à une fièvre persistante et des douleurs insoutenables, perdant du poids continuellement.  Après une visite aux urgences de l’hôpital Saint-Damien, le diagnostic alarmant est tombé : une tumeur maligne dans son rein gauche, diagnostiquant un cancer de Wilms.

La mère d’Henri, confrontée à l’ampleur de la maladie de son enfant, a réalisé l’extrême gravité de la situation, d’autant plus que traiter un cancer de cette nature en Haïti semblait quasiment impossible.

Grâce à votre soutien, l’hôpital Saint-Damien, seul établissement du pays disposant d’un centre d’oncologie pédiatrique, a pu intervenir et prendre en charge le cas délicat d’Henri.

Au moment où vous lisez ces lignes, soyez assurés qu’Henri se rétablit avec succès et a même entamé sa première année scolaire en septembre dernier.

Henri soigné de son cancer accompagné de sa maman et de son médecin.
Henri dans les bras de sa maman au sein de l'hôpital pédiatrique Saint-Damien en Haïti.

Vous pouvez soutenir l’hôpital pédiatrique Saint-Damien en faisant un don ponctuel, ou en souscrivant à un soutien régulier, pour un minimum de 10 € par mois, tout en bénéficiant d’une déduction fiscale de 66 %. 

En optant pour un soutien régulier, vous devenez parrain de l’hôpital Saint-Damien et contribuez au fonctionnement de l’hôpital et à la prise en charge des enfants (salaires du personnel, achat de médicaments, achat de matériel, denrées alimentaires, etc).

Chaque contribution fait une réelle différence dans la vie des enfants malades, leur offrant un soutien essentiel, souvent vital !

Rejoignez notre équipe de héros : devenez parrain de Saint-Damien ! 

Nos projets humanitaires en 2023

RETROSPECTIVE

En 2023, notre organisation a travaillé sans relâche pour offrir une meilleure qualité de vie aux enfants vulnérables à travers nos 9 pays.  Nous exprimons notre profonde gratitude à toutes les personnes qui ont soutenu nos projets humanitaires. Ci-dessous quelques aboutissements de projets et initiatives de l’année écoulée.

  • Honduras :

Casa Suyapa : 

Deux enfants jouent à la casa Suyapa l'un des projets humanitaires de NPH Guatemala.La construction de la nouvelle Casa Suyapa a été achevée. L’ancien bâtiment était vétuste, avec des dortoirs immenses qui offraient peu d’intimité aux enfants. Désormais, chaque maison dispose de sa propre cuisine, salle à manger et salon. Dans chaque maison, il y a trois chambres pour 5 à 6 enfants chacune, offrant ainsi plus de confort et d’intimité.

 

 

Ateliers pour les enfants des communautés : 

mains qui se tendent les unes vers les autres.Depuis 2023, les programmes d’enseignements techniques dispensés au sein de notre école sont ouverts aux enfants des communautés avoisinantes. Ces programmes permettent aux enfants d’acquérir des compétences, ainsi qu’une certification afin de leur permettre de s’insérer plus facilement sur le marché du travail. En 2023, plus de 50 enfants des communautés ont bénéficié de ces formations professionnelles.  

  • Nicaragua :
Ouverture d’un nouveau site à Managua :

Le programme Buen Samaritano a pour objectif de créer des programmes spécialisés pour les enfants en difficulté. C'est l'un des projets du Nicaragua.

Parmi les réalisations les plus significatives de 2023, se trouve l’ouverture d’un nouveau lieu dédié à la prise en charge d’enfants en situation de handicap, à travers le programme communautaire « El Buen Samaritano ».  Actuellement, 12 enfants bénéficient de ce soutien spécialisé.

 

 

Partenariat avec le Centre National de Technologie :

Ce nouveau partenariat permet d’offrir des formations aux mères célibataires des élèves de notre école.  En 2023, 20 femmes ont par exemple suivi un atelier de formation à la couture créative. A travers cet atelier, elles ont développé des compétences en couture et obtenu une certification, facilitant leur insertion sur le marché de l’emploi.

 

 

Partenariat avec le Fonds 1% For Education :

Des crayons, cahiers, stylos, manuels scolaires et bien d’autres fournitures essentielles ont été distribués aux élèves, grâce au Fonds 1% For Education. Ce partenariat, nous permet de faire un pas de plus vers un avenir plus prometteur pour les enfants.

  • Guatemala:

Reconnaissance de notre formation par le Ministère : 

Le Ministère de l’Éducation du Guatemala a attribué une accréditation aux enseignements techniques dispensés par notre centre de formation au Guatemala, consolidant ainsi notre réputation et légitimité. Notre infrastructure et ses professionnels sont officiellement reconnus pour former, entre autres, à la menuiserie, la boulangerie, la cuisine, la soudure, ou encore à la couture. 

 

Centre familial William Wasson:

Trois enfants du centre familial du Père Wasson au Guatemala. Ils se font un câlin. Cette année a marqué le premier anniversaire du centre familial William Wasson à Chimaltenango. C’est un lieu où les enfants en situation de handicap peuvent recevoir des soins adaptés. Les équipes du centre offrent également des séances de tutorat pour promouvoir l’éducation et
prévenir le décrochage scolaire. Un service de garde d’enfants est également proposé pour les mères célibataires.

  • Bolivie: 

Les boliviens de NPH Bolivie fêtent la journée de l'amitié.

Réintégration familiale : 12 enfants ont pu retourner vivre auprès de leur famille après avoir vécu dans notre foyer. C’est une véritable réussite. Les enfants continuent d’être suivis et bénéficient toujours de l’accès à l’éducation, aux soins et à la nutrition nécessaires à leur bien-être.

Pérou : 

Deux petites filles joyeuses au Pérou qui font partie du centre communautaire père Wasson.

Centre communautaire Padre Wasson: L’un des projets les plus importants de 2023, a été l’inauguration du Centre Communautaire Familial « Padre Wasson » destiné aux familles défavorisées de San Vicente de Cañete. 17 familles prennent déjà part à ce programme. 

 

Autonomie des jeunes : Afin de favoriser l’autonomie et l’indépendance des jeunes vivant au sein du foyer, ces derniers sont incités à prendre part à diverses activités artistiques, culturelles ou sportives, proposées par la ville de San Vicente de Cañete. Leur participation à ces activités leur permet de créer des liens avec les membres de la communauté de la ville.

  • Salvador : 

Santé: Tous les examens médicaux nécessaires ont été réalisés à 100% incluant la distribution de médicaments, l’organisation de sessions d’information sur la santé et les contrôles nutritionnels habituels. 

Le ministère de la Santé a également renouvelé les permis d’opération de la cuisine, de la clinique et de l’école, certifiant leur bon fonctionnement, en adéquation avec la sécurité et la bonne santé des enfants bénéficiaires de nos activités. 

République dominicaine: 

Education : Nous avons fait l’acquisition d’un bus pour permettre aux enfants des communautés voisines de rejoindre notre école. En 2023, nous comptons une hausse de 23% du nombre d’élèves dans notre école !

Haïti : 

Petite fille Haïtienne sur un lit à l'hôpital Saint-Damien. Hôpital Saint-Damien : Un travail remarquable a été accompli malgré les nombreux défis rencontrés : changement de personnel, inflation, insécurité…  Sur les trois premiers trimestres de l’année 2023, l’établissement enregistrait plus de 11 300 consultations, plus de 1 900 accouchements et plus de 2 400 vaccinations. 

 

Sainte-Hélène : En 2023, la détérioration du cadre sécuritaire du pays et des problèmes socio-économiques des familles ont engendré une hausse de la demande de prise en charge des enfants par les familles. 25 familles bénéficient ainsi de l’aide de Nos Petits Frères et Sœurs afin de subvenir aux besoins de leurs enfants. Les enfants vivent au sein de leur famille, tout en bénéficiant de la prise en charge des frais de scolarité, des fournitures scolaires, des uniformes et des vêtements, ainsi qu’une allocation mensuelle afin de couvrir les frais liés à la nourriture et autres besoins essentiels.

 

Sécurité : Face à la situation sécuritaire en Haïti, notre organisation a pris la décision de renforcer davantage la sécurité de notre foyer Sainte-Hélène, en consolidant le mur d’enceinte d’une longueur de 157m. La protection de nos enfants, ainsi que de nos équipes, reste notre priorité absolue. 

 

 

Témoignage des jeunes des différents pays :

Djoolyana
DjoolyanaNPFS Haïti
"J'avais dix mois quand j'ai rejoint Nos Petits Frères et Sœurs. J'ai pu recevoir une bonne éducation, des repas nourrissants, des vêtements, de quoi m'amuser, un toit au-dessus de ma tête et une famille aimante. Aujourd'hui, je suis en deuxième année de sciences juridiques à l'université et j'ai de grands projets, comme créer mon propre cabinet d'avocats. Rien de tout cela n'aurait été possible sans l’aide précieuse de Nos Petits Frères et Sœurs et de ses donateurs fidèles !"
Fatima
FatimaNPH Nicaragua
"Je considère NPH comme un monde d'opportunités et d'enseignements, un lieu où l'on est accepté tel que l'on est, où le sentiment de famille est cultivé et où tout ce que nous faisons pour les autres est toujours fait avec le sourire. Nos Petits Frères et Sœurs et ses fidèles donateurs ont contribué à changer la vie de nombreux enfants qui vivent dans des situations de pauvreté, notamment à travers l’éducation. Grâce à l’aide de Nos Petits Frères et Sœurs, je vais prochainement rentrer à l'université, où je vais étudier le marketing ! C’est une très belle opportunité pour moi, merci à Nos Petits Frères et Sœurs ! "
Maria Magdalena
Maria MagdalenaNPH République dominicaine
"Je m'appelle Maria Magdalena, j'ai 16 ans, je suis arrivée à Nos Petits Frères et Sœurs en 2016 avec mon frère. Chez Nos Petits Frères et Sœurs, j'ai l'opportunité de grandir, d'avoir une famille qui se soucie de mon éducation et de mon bien-être. Grâce à la générosité des donateurs, j’ai reçu de la nourriture, un toit où je peux dormir et être en sécurité, des soins de santé et une bonne éducation. C’est la meilleure chose qui pouvait m'arriver. Je remercie tous les donateurs qui rendent mes rêves possibles !"

NPFS participe aux foulées de Pontault 2024 !

Nos Petits Frères et Soeurs participe aux foulées de Pontault-Combault :

 

RETOUR SUR LES 20KM DE PARIS

Le 8 octobre dernier, 25 coureurs passionnés et engagés se sont rassemblés pour représenter l’association Nos Petits Frères et Sœurs aux 20 km de Paris, un évènement solidaire. Cet événement sportif emblématique a été bien plus qu’une simple course. Ce fut une démonstration de détermination, d’entraide et d’amour envers les enfants et familles vulnérables soutenus par notre association.

Un grand merci à chaque coureur, donateur et bénévole qui a rendu cette expérience possible. Nous avons énormément apprécié cet événement, qui était une première pour notre association.

Jetez un œil à la vidéo ci-dessous pour avoir un aperçu de la course et écouter les témoignages de nos coureurs.

Nous sommes enthousiastes à l’idée de participer à d’autres initiatives similaires pour sensibiliser à notre cause.

 

Nos Petits Frères et Soeurs participe aux foulées de Pontault en 2024!

Fort de cette expérience positive, nous sommes ravis de vous annoncer que Nos Petits Frères et Sœurs participera aux Foulées de Pontault, qui se tiendront le 21 avril 2024.

Il y a trois possibilités pour participer à cet évènement :

  • L’Ekiden : il s’agit d’un marathon en relais impliquant 6 coureurs, avec 2 coureurs parcourant 10 km, 3 coureurs parcourant 5 km et 1 coureur parcourant 7,5 km. Le coût est de 90 € pour une équipe de 6, soit 15 € par personne.
  • La course des 5km : l’inscription est à 8 €.
  • La marche nordique des 10km : l’inscription est à 10 €.

Vous souhaitez courir à nos côtés pour un évènement solidaire et donner de la visibilité aux actions de Nos Petits Frères et Sœurs? 

Rejoignez-nous pour cette journée sportive et solidaire !

 

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à nous contacter :

 

C’est Giving Tuesday !

GIVING TUESDAY : Comment aider notre association ? 

Giving Tuesday, c’est une journée mondiale de générosité. Elle intervient après le Black Friday et le Cyber Monday, et incite à l’action caritative. C’est l’occasion de donner de son temps, de ses compétences et de ses ressources pour soutenir des causes importantes. Le Giving Tuesday est un moment de solidarité qui offre l’opportunité de faire la différence.

Comment nous aider ? 

  • Faire un don
  • Parrainer un enfant 
  • Parrainer notre hôpital pédiatrique Saint-Damien
  • Devenir bénévole
  • Participer à un évènement solidaire
  • Faire un legs
  • Nous suivre sur les réseaux sociaux

FAIRE UN DON

Lors du Giving Tuesday, vous avez la possibilité de contribuer de manière significative. Votre don à Nos Petits Frères et Sœurs assure aux enfants recueillis un logement, des repas équilibrés, une éducation de qualité, ainsi que des soins essentiels.

Deux enfants haïtiens se faisant un câlin.

Chaque don qu’il soit unique ou régulier, aide ces enfants à briser le cycle de la pauvreté en investissant dans leur avenir. Chaque contribution joue un rôle essentiel pour améliorer la vie de ces enfants et soutenir notre mission. Rejoignez nous pour leur offrir un avenir meilleur.

Vous pouvez apporter votre soutien aux enfants d’Haïti tout en bénéficiant d’une déduction fiscale avantageuse :

  • En faisant un don de 30 €, cela vous coûte en réalité que 10,20 €.
  • En contribuant avec 50 €, votre dépense réelle est de seulement 17 €.
  • Et en offrant un don de 100 €, cela vous revient simplement à 34 €.

PARRAINER UN ENFANT : L’OPPORTUNITE DE CHANGER UNE VIE

Le parrainage d’un enfant vous offre la chance de faire une réelle différence dans la vie d’un enfant issu d’un milieu défavorisé. C’est une occasion exceptionnelle de lui offrir un environnement stable et une grande famille qui veillera sur lui.

  • Avec une contribution mensuelle de seulement 30€ par mois (soit 1€ par jour), vous contribuez à son éducation, à ses frais médicaux et à son épanouissement personnel. Cela n’a pas de prix pour son avenir !
  • Le parrainage va au-delà de l’aide financière, il vous permet de développer une relation privilégiée avec votre filleul-le. En correspondant avec lui-elle, vous apprenez à le connaître, à partager des moments précieux et à suivre son évolution.

Une marraine qui est partie en Haïti rendre visite aux enfants et à ses filleuls.

« Le parrainage est bien plus qu’une aide matérielle ou financière, c’est une connexion humaine qui laisse une empreinte indélébile »

PARRAINER NOTRE HOPITAL PEDIATRIQUE SAINT-DAMIEN

Des enfants assis sur le lit de l'hôpital pédiatrique Saint-Damien en Haiti.

Notre hôpital offre des soins pédiatriques et obstétriques de qualité à des familles haïtiennes dans le besoin. Quand un enfant est admis au sein d’un service, il reste en moyenne 2 mois. 

Avec seulement 10 € par mois, vous pouvez contribuer à soigner les enfants souffrant de malnutrition, de maladies infectieuses, de cancers et de maladies cardiaques. C’est une aide essentielle dans un pays où l’accès aux soins de base est extrêmement limité.

DEVENIR BENEVOLE : FAITES LA DIFFERENCE 

Votre temps et vos compétences sont aussi précieux que les dons. En vous engageant bénévolement, vous soutenez les enfants et les familles vulnérables dans nos 9 pays d’intervention. Peu importe votre situation (étudiant, actif ou retraité), nous serions ravis de vous accueillir parmi nous.

Il y en a pour tous les goûts : 

  • Tri / ouverture du courrier
  • Mise sous pli
  • Saisie informatique
  • Mise à jour des bases de données 
  • Classement/archivage 
  • Traduction de lettres d’enfants et/ou parrains
  • Graphisme
  • Soutien à l’organisation d’un évènement

PARTICIPER A UN EVENEMENT SOLIDAIRE 

L'association a participé aux 20 km de paris en courant avec une équipe aux couleurs de l'association.

Vous pouvez soutenir les enfants de Nos Petits Frères et Soeurs en participant par exemple à une course solidaire et en portant les couleurs de l’association. Vous pouvez aussi en parler à votre entreprise et être à l’initiative d’un partenariat en faveur de notre association !

FAIRE UN LEGS

logo assurance vie pour faire un legs.

Votre soutien aux enfants de Nos Petits Frères et Sœurs peut aussi se faire par un legs, une donation ou un contrat d’assurance-vie. 

En 2023, nous avons financé la construction d’un mur autour de notre foyer en Haïti, afin de garantir la sécurité de nos enfants et de nos équipes, grâce à l’argent reçu d’une assurance vie !

NOUS SUIVRE A TRAVERS NOS RESEAUX SOCIAUX :

Vous pouvez soutenir les enfants de Nos Petits Frères et Sœurs en nous suivant sur les réseaux sociaux. En restant connecté à notre mission et en partageant nos histoires, vous contribuez à sensibiliser et à apporter du soutien aux enfants dans le besoin.